La garde blanche (1925) de Mikhaïl Boulgakov…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: L’année 1918 touche à sa fin. En Russie, plus que partout ailleurs, elle a été terrible. Des milliers de personnes se sont réfugiées à Kiev où gronde la guerre civile, et où les bolcheviks – grâce aux autorités allemandes – n’ont pas encore droit de cité.
Chez les Tourbine, l’histoire et le temps sont abolis. On essaie de vivre comme avant. Et on est prêt à se battre pour défendre la ville… Aussi, le 14 décembre, lorsque les troupes ukrainiennes déferlent sur Kiev, tous les hommes de la famille rejoignent leurs unités.
Mais comment lutter contre une armée formée dans l’ombre et dirigée par un être invisible, objet de mille rumeurs confuses, parodie d’Antéchrist ?
La garde blanche n’a pas été une lecture facile et si j’ai un très bon et très lointain souvenir de Le Maître et Marguerite, je trouve que les intentions de Mikhaïl Boulgakov avec ce titre me laisse dans un état mitigé. Je ne parviens pas à clairement définir comment je l’ai aimé ou pas. Peut-être est-ce le fait du projet initial en triptyque qui a du être remanié pour ne devenir qu’un roman en un seul volume?
Avec une méconnaissance historique comme la mienne, le contexte de La garde blanche s’avère assez complexe au point où je ne sais trop comment considérer chaque camp de cette fin de Guerre. Et peut-être est-ce la une réussite de Mikhaïl Boulgakov justement car il s’avère trompeur d’affirmer, sur le moment, ce qu’il en est du bien et du mal, surtout avec notre manichéisme caricatural.
Comme rien n’a une forme d’évidence chez Mikhaïl Boulgakov, je me suis laissé porter par cette histoire, par ses personnages, et, par moment, j’ai pris un certain plaisir à la lecture. Mais la plupart du temps…
Je ne garderai pas un souvenir très fort de La garde blanche sinon celui d’avoir mis en lumière et en perspective la difficulté du peuple Ukrainien à se définir en tant que nation au regard de son histoire.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
N’ai jamais lu cet auteur.
Les auteurs de l’Est sont une réserve de découvertes littéraires futures indéniablement.
Un sacré réservoir effectivement! Mais c’est pas mon auteur favori!