
Joli mois de Mai (2022) d’Alan Parks, traduit par Olivier Deparis…
Le résumé de l’éditeur: Dans ce cinquième volet, l’inspecteur Harry McCoy engage une course contre la-montre pour retrouver des jeunes délinquants mystérieusement kidnappés, dans une Glasgow plus noire que jamais.
Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux. Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois. Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé. Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.
Jusqu’à ce titre, 5e opus de la série McCoy. J’ai trouvé que chaque titre était encore meilleur que le précédent. Et comme Alan Parks était parti de très haut avec Janvier noir, il était obligé que cela ne dure pas. C’est tombé sur Joli mois de Mai. Entendons-nous bien, j’ai beaucoup aimé ce tome aussi et c’est à la marge que j’ai très légèrement un peu moins adoré.
Les personnages sont toujours un des points forts de la série et je ne sens pas encore de lassitude ou de redondance dans leur aventure ou dans leur enquête. Les voir évoluer dans le Glasgow des années 70 est toujours un bonheur de lecteur. Et ça picole pas mal.
L’autre point fort, c’est l’intrication des intrigues qui se chevauchent, se confrontent et semblent inextricables. Alan Parks nous immerge dans le noir, très noir d’une époque et le léger moins de Joli mois de Mai vient de l’absence d’une thématique culturelle, sociale ou historique qu’il y avait dans les précédents.
Ici, la guerre des territoires prend une certaine place mais n’est pas le coeur de l’histoire ou la thématique principale. Ce serait plutôt la vindicte populaire qui serait le coeur du sujet.
Cela me conforte tout de même à dire que cette série est déjà un monument de littérature noire et j’ai hâte de lire le dernier opus, Mourir en Juin. Beau programme.