Long John Silver (2007 à 2013) de Xavier Dorison (scénario) et Mathieu Lauffray (dessins), intégrale en 2 tomes…
Le résumé de l’éditeur: Réalisé par Xavier Dorison et Mathieu Lauffray, « Long John Silver » est inspiré du fameux et redoutable pirate créé par Stevenson dans « L’Île au trésor ». En quatre albums, la série s’est installée comme un grand classique qui illustre à merveille la grande aventure. Ces deux intégrales sont complétées d’une interview des auteurs et enrichies de couvertures inédites.
Je confesse que le postulat de départ: qu’arrive-t-il à Long John Silver à la suite de ses aventures dans L’île au trésor? n’est pas d’un grand intérêt pour qui, comme moi, n’a pas (encore) lu le R.L. Stevenson. Cependant, un récit de pirates reste un récit de pirates, avec ces fondamentaux, ces incontournables. J’ai eu la chance de m’atteler à cette BD avec une intégrale en 2 tomes qui regroupent les 4 tomes de la série de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray.
C’est d’abord une série bien découpée et rythmée avec un premier tome, Lady Vivian Hasting, comme un tome de présentation/rencontre avec les personnages/lancement de l’intrigue. Et j’ai aimé la subtilité des caractères qui ne tombent jamais dans un manichéisme primaire. Le planches sont superbes, grandioses et les dessins, aiguisés, brutaux. L’aventure est lancée et se poursuit dans le tome 2, Neptune, ou la piraterie trouve sa place pour un voyage tourmenté.
Avec une ambiance comme celle-là, on parle souvent de « crépusculaire » et ça colle bien avec ce Long John Silver, Le Labyrinthe d’Émeraude, le tome 3, toujours aussi grandiose en terme graphique, ajoute une dimension plus fantastique et obscure au récit. Le scénario de Xavier Dorison fait monter une tension croissante qui trouve sa chute dans le dernier tome, Guyanacapac.
Une réussite donc pour moi car j’ai beaucoup aimé cette série qui me donne 2 envies pressantes, lire toutes les oeuvres des 2 auteurs que je connais de la série Prophet mais aussi, lire L’île au trésor pour voir un peu la genèse de ce Long John Silver.
Ah…! Long John Silver: une des figures romanesques les plus prégnantes de mon enfance penchée au-dessus des livres. « L’ile au trésor » et sa « marque noire » du tout premier chapitre, celle apportée par le pirate aveugle au marin colérique à l’auberge « L’Amiral-Benbow ». J’en ai encore des frissons; je n’avais encore jamais rencontré, haut comme trois pommes, une amorce de roman aussi terrifiante. Je l’ai relu il y a pu et çà fonctionne toujours autant tant d’années plus tard.
Bon et bien vu ton commentaire, je vais devoir me pencher très sérieusement sur l’acquisition de L’île au trésor.
C’est peut-être ce roman là plus qu’un autre, qui m’a donné le goût à la lecture. A la relecture récente je l’ai repris en trad de mon enfance, retrad ebook libre de droit, version audio itou et long métrage noir et blanc. Curieux mais passionnant mélange. Je crois qu’il en existe une édition encore plus récente.
Je suis ferré. Ce ne devrait pas être difficile à trouver en bouquinerie ou autres.
Oh ça c’est beau! (bim bam boum dans la wish list)
merciiiiiiiii
Tu as lu L’île au trésor de Stevenson je suppose?