La langue des choses cachées de Cécile Coulon

La langue des choses cachées (2024) de Cécile Coulon…

Le résumé de l’éditeur: À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit :  » Ne laisse jamais de traces de ton passage.  » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.

Nouveauté de cet hiver 2024, je renoue avec Cécile Coulon que j’avais déjà lu et aimé avec Une bête au Paradis. La langue des choses cachées est un titre qui me plaît bien et une couverture tout autant séduisante. Alors j’en profite.

Avec ce roman, je retrouve son univers, cette ruralité brute faite de personnes écorchées par la vie comme par les autres, fatiguées par une forme d’isolement où la promiscuité noue les drames intime du quotidien et cache l’indicible dans une entre-soi nauséeux. La langue de Cécile Coulon, en poétesse accomplie s’accorde à la grâce de cette simplicité et rend parfaitement le malaise du vice latent.

La langue des choses cachées est de ces contes noirs et magnifiques qui remuent, qui prends les tripes pour les mettre sur une table de bois lardées des blessures salies de sa fonction. Cécile Coulon remue la boue et nous éclabousse de sa prose nerveuse et impudique.

J’ai aimé cette intrigue simple, cette touche de magie, ses personnages comme autant d’archétypes à déboulonner. J’ai aimé être écoeuré. J’ai aimé souffrir. J’ai aimé vivre ce roman et pour ça, merci.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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