Idées noires de Franquin

Idées noires, l’intégrale complète (1981-1984) de André Franquin, Grand Prix Saint-Michel 1981.…

Le résumé de l’éditeur: Le chef-d’oeuvre incroyablement visionnaire du 9e art méritait un écrin digne de ce nom. C’est chose faite avec cette intégrale qui rassemble les deux tomes de la série culte de Franquin ainsi qu’un court texte sur la genèse de l’oeuvre. Les Idées noires de Franquin, créateur de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, nous révèle une nouvelle facette de ce merveilleux dessinateur à l’humour noir dévastateur et intemporel. Franquin démasque les visages hideux de notre barbarie civilisée : le nucléaire, la peine de mort, la guerre, la chasse et autres gentillesses du même tonneau. Comme le disait si bien Sacha Guitry : Lorsqu’après avoir lu une page d’Idées noires de Franquin on ferme les yeux, l’obscurité qui suit est encore de Franquin.

Et dire que je n’avais jamais lu cette oeuvre culte de Franquin, seulement feuilleté chez mon cousin, à l’adolescence. Idées noires. Chef d’oeuvre d’humour noir toujours aussi efficace de nos jours.

Que dire ? C’est culte et c’est mérité. Rien que stylistiquement Franquin a travaillé le noir avec Maestria. Les ambiances et le rendu sont superbes avec ce style unique qu’on lui connait. La cohérence du projet est totale. L’humour noir, cinglant et drôle à souhait, fonctionne toujours parfaitement même si certaines scénettes sont le reflet d’une autre époque avec d’autres préoccupations. Je pense aux chasseurs par exemple.

J’ai adoré Idées noires, cette oeuvre culte, indémodable. J’ai adoré jusqu’à la signature personnalisée de chaque planche. J’ai adoré les gueules ahuris des personnages lorsque le malheur leur tombe dessus. En gros, j’ai adoré.

C’est un incontournable !




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
3 comments to “Idées noires de Franquin”
  1. Citation: « C’est un incontournable ! » >>> Ô combien. Je me souviens en avoir lu quelques pages disparates in « Fluide glacial, le magazine » (il y a très longtemps donc), puis la totalité au format poche de J’ai Lu BD dont, hélas, les dimensions riquiqui cassaient la structure de planches entières.

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