Une colonie d’Hugh Howey

Une colonie (2010) d’Hugh Howey, traduit par Aurélie Tronchet…

Le résumé de l’éditeur:Un groupe de cinq cents humains a été envoyé dans l’espace pour coloniser une autre planète. Dans un état de semi-conscience, ils reçoivent une éducation dispensée sous forme de stimulations par une intelligence artificielle. Ils doivent se réveiller à trente ans, parfaitement formés pour appréhender leur nouveau monde.
Mais après quinze années, une explosion à bord du vaisseau tue la majorité d’entre eux et détruit la plus grande partie de leurs vivres. Pire, les soixante jeunes rescapés qui se réveillent n’ont pas terminé leur apprentissage et ne possèdent que les connaissances les moins utiles à leur survie. Nus, terrifiés, les adolescents tentent d’utiliser l’IA pour mettre sur pied leur colonie, mais les luttes de domination font bientôt leur apparition, et ils découvrent que leur pire ennemi n’est ni l’environnement hostile, ni l’IA, ni l’explosion qui a failli les tuer, mais le reste du groupe.

Premier roman de l’auteur du très connu et réputé Silo, voila Une colonie d’Hugh Howey. J’avais très envie de retrouver la SF de cet auteur, surtout après la lecture d’un excellent Phare 23 que j’avais adoré. Moins enthousiaste avec celui-ci, il ne manque pas de qualité pour autant.

Avec ce roman, l’auteur explore une planète à travers les yeux d’un adolescent tout juste sorti des cuves de croissance, prématurément. Avec lui, les survivants d’une catastrophe dont ils vont essayer de comprendre les raisons, se comprendre eux-mêmes tout en survivant sur une nouvelle planète.

En tous points, Une colonie fonctionne bien. Pas de zone de floue, Hugh Howey nous accompagne pas à pas dans ce roman. Suffisamment original dans l’univers décrit, ce roman navigue entre quelques longueurs dues au développement précis et patient des caractères et des évènements. Peut-être que mon rythme de lecture un peu lent y est pour quelque chose. C’est très propre. L’intérêt de l’histoire joue en partie car Une colonie démarre fort et se calme après. Le rythme manque un peu d’équilibre à mon avis.

N’en demeure pas moins que j’ai été immergé sur cette planète, avec les colons. Hugh Howey nous fait vivre avec précision leur mésaventure et j’ai apprécié l’originalité de l’univers qui se dévoile, par étapes.

Une colonie est pour moi un bon roman SF avec une teinte « jeunesses » de qualité. J’entends par là, un personnage principal représentatif et héroïque, un côté initiatique, une aventure intense, etc.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
6 comments to “Une colonie d’Hugh Howey”
    • Oui mais à la limite il est dispensable. Silo tome 1, Phare 23 sont mieux à mon goût. D’ici peu de temps, je fais l’acquisition d’Outresable.

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