Traverser la nuit (2021) d’Hervé Le Corre…
Le résumé de l’éditeur: Louise a une trentaine d’années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l’alcool. Aujourd’hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser pour morte. L’enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise.
Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé. Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie…
Voila un certain temps que je souhaitais découvrir Hervé Le Corre et je profite de ma récente reconversion au sein d’une librairie pour lire le dernier sortie, Traverser la nuit, un polar ultra tendu et noir à souhait.
Stylistiquement ultra sec, Hervé Le Corre va chercher la poésie lugubre du malheur chez ses personnages. C’est plutôt classique concernant l’histoire. Un policier désabusé, des truands, des marginaux, etc. et tout ce petit monde va se rencontrer, se croiser, se confronter.
Traverser la nuit est d’une efficacité redoutable dans l’exploration des malheurs du monde. Pas le temps de souffler, de respirer, on est emporté avec les personnages, invité à Traverser la nuit et tenter d’en sortir vivant. Il me manque quelques nuances à l’histoire, quelques recherches de nouveautés dans le genre pour être un peu plus enthousiaste.
On ne manquera pas d’être sonné à la fin car Hervé Le Corre, après nous avoir malmené, nous achève d’une grande claque dans la gueule. Abrupte. Abyssale.
Comme j’ai plutôt bien aimé le style d’Hervé Le Corre, je lirais d’autres oeuvres de l’auteur et je ne sais pas par laquelle poursuivre. Une idée ?
J’avais été plutôt refroidi par « Dans l’ombre du brasier » qui prenait le fil de la Commune de 1871 par le segment de la Semaine Sanglante qui la clôtura. Faut dire que c’est une suite et que sans le premier tome certains éléments échappent. Cf: « L’homme aux lèvres de saphir ». Mais celui-ci, dans le sens de ta chronique, je ne dis pas non. Juste trouver le temps, il faudra.
Je pensais que Le Corre ne faisait que du polars urbains, pas du polar historique. Comme je lis pas les résumé, va falloir que je sois vigilant surtout si tu me dis qu’il ne t’a pas convaincu.
Un auteur moins connu ( enfin je pense) cela change des auteurs qu’ on voit 15000 fois. Je me le note. Tiens j en profite pour te dire que je suis dans ma chronique des assassins
Hervé le Corre est quand même bien connu en France mais c’est vrai qu’on en parle un peu moins. Peut-être car le gros de ses lecteurs sont moins sur les réseaux?
Et Les Assassins, tu as aimé?
j’ai beaucoup aimer, mais je te rejoins sur la fin, pas top
Je suis allé lire ton avis et j’ai eu l’impression de me lire.