Toi (2012) de Zoran Drvenkar…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Imagine une tempête de neige sur l’autoroute, un bouchon de plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et assassine froidement et méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentour. C’est le début d’une série de meurtres sans mobile apparent commis par celui que la presse surnomme bientôt « le Voyageur ». Imagine cinq adolescentes. Cinq amies – avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes – que rien ne peut séparer et qui vont devoir affronter le pire. Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles se jettent dans une fuite en avant désespérée. Imagine enfin un hôtel isolé en Norvège, où se déroule l’ultime confrontation dans un dénouement qui te laissera sans voix.
Par l’auteur de Sorry, un thriller vertigineux, un véritable piège dans lequel le lecteur est impliqué comme jamais.
Attention, roman atypique! En cela, le titre est révélateur! révélateur non pas de ce qu’il se passe dans l’histoire mais la manière dont Zoran Drvenkar s’adresse à son lecteur, Toi. Je ne suis pas certain d’avoir déjà lu un roman écris à la 2e personne du singulier mais ce qui est remarquable, c’est que cela nous plonge dans une position très en immersion, très intense. On devient chacun des personnages mis en scène. Cela donne une expérience de lecture unique.
Toi est le genre de roman que je qualifie de magistral. Cela ne veut pas dire que je sois totalement et aveuglément sous le charme. Zoran Drvenkar tisse la toile d’une histoire complexe et riche avec beaucoup de personnages, tous intéressant et nuancé.
De plus, Toi est d’une structure narrative très intéressante. Non linéaire, chaque point de vue apporte une touche sur un évènement et en donne un éclairage supplémentaire. On va de surprise en surprise. Et ça enrichit vraiment le roman et la lecture. Ça peut lasser certains lecteurs. Pas moi!
Ce qui me dérange un peu avec Toi, c’est le parallèle entre deux histoires qui naviguent dans des genres différents, le thriller et le roman noir. Ce qui n’est pas rédhibitoire en soi mais beaucoup trop déséquilibré et qui amène une sorte d’artificialité à certaines successions d’évènements (et pas des moindres).
Malgré cela, je reste sur une très bonne impression de Toi, ainsi que de Zoran Drvenkar dont j’ai envie de lire toutes les oeuvres! En tous cas, je remercie C’era que blog Quel bookan pour cette chaude recommandation!
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Ah c’est chouette tu l’as lu. 🙂
Tu as raison de parler d’un certain déséquilibre, c’est peut-être dans ces moments où je les rencontrais que j’avais de petites baisses d’intérêt. Heureusement, ça ne durait pas.
J’ai aimé la fin qui vient tout éclairer de manière magistrale justement.
Merci
As-tu lu son autre roman, Sorry?
Et non. Je ne l’ai pas dans ma bibli et je ne l’ai pas trouvé dans la librairie où je vais le plus souvent… Faut que je vois pour l’ebook ^^
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