Les Mémoires d’un chat (2017) d’Hiro Arikawa, traduit par Jean-Louis de La Couronne…
Le résumé de l’éditeur: Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d’accepter la perspective d’une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom – Nana.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler maints aspects de la société japonaise.
Si vous avez un animal domestique et le considérez comme un membre de la famille, alors, Les Mémoires d’un chat devrait vous séduire. C’est mon cas. Hiro Arikawa nous offre un changement de perspective et nous place dans la peau d’un chat.
J’avais vraiment peur du ridicule du procédé et la couverture est un très mauvais point pour moi. Trop montée. Trop racoleuse à mon goût. Mais bon, je fais confiance aux chaleureuses recommandations et je me lance dans Les Mémoires d’un chat. Et d’entrée, j’adhère.
Hiro Arikawa trouve le ton parfait. Le narrateur/chat raconte sa vie, ses galères et son amitié avec son nouveau maitre (même s’il se défend de cette hiérarchie). Il nous raconte leur péripéties à travers le pays pour lui trouver un nouveau foyer. Cela permet à Hiro Arikawa de présenter les amitiés passées de Satoru. On est en plein dans la littérature japonaise telle qu’on s’en fait l’idée, en douceur et élégance, en retenue, sans effet de manche ou exagération romanesque.
Et pourtant, Les Mémoires d’un chat est touchant. J’ai versé ma petite larme. C’est bien la preuve qu’il n’est pas besoin d’en faire des tonnes pour faire de l’effet. Je n’ai désormais qu’une hâte, lire Au prochain arrêt, le dernier roman d’Hiro Arikawa sorti en France.
Le résumé et ton avis me donnent envie de le lire aussi..
Je le note donc 😉
J’espère bien, avoir donné envie.
mais, mais… je ne veux pas finir en larmes moi!
Note le quand même car tu devrais particulièrement aimé.