Le Grand Mort (2007-2019) de Régis Loisel (scénario), Jean-Blaise Djian (scénario), Vincent Mallié (dessin) et François Lapierre (couleur)…
Le résumé de l’éditeur:L’histoire de deux mondes parallèles dépendants l’un de l’autre, mais censés ne jamais se rencontrer : le nôtre et celui habité par le « Petit Peuple ». Ce dernier est organisé en clans, et son équilibre est fondé sur un partage équitable de la connaissance. Cette fragile harmonie reposant sur un rite ancestral est bouleversé quand un un événement improbable vient perturber l’ordre des choses. Le chaos qui en résulte dirige l’humanité à sa perte ! Une seule personne est capable de passer d’un monde à l’autre pour tenter d’agir…
BD en 8 tomes que j’ai lu avec les 2 tomes de l’intégrale, Le Grand Mort nous transporte dans un monde à la fois contemporain mais aussi une fantasy classique. Loisel el et Djian sont au scénario, Mallié aux dessins. Embarquons !
J’ai beau m’être pleinement immergé dans l’histoire, je n’arrive pas bien à définir mon ressentie. Je n’ai pas adoré. Je n’ai pas détesté. C’est peut-être ce qui me chagrine avec Le Grand Mort. Les dessins sont biens, sans être particulièrement identifiables. L’histoire est bien, sans plus.
On peut le dire, c’est une forme de déception. J’ai trouvé que les 2 univers ne se mariaient pas, en tous cas, ne se répondent pas, d’autant qu’il y a un gros déséquilibre narratif entre les 2. De plus, les ressorts romanesques ne m’ont pas convaincu, pas plus que le fond de fantasy/magie, tiré par les cheveux sans être crédible.
Cela à l’air de gros défauts mais ces points négatifs peuvent être largement mis de côté pour apprécier Le Grand Mort car c’est une aventure très enlevée, qui recèle quelques rebondissements intéressants.
Si on ajoute une qualité graphique indéniable, pas originale, mais pas dénuée de belles planches. On est loin d’une purge.
