La peau de l’ours 1 (2012) d’Oriol (dessin) et Zidrou (scénario)…
Le résumé de l’éditeur: Zidrou persiste et « signe » : après le magnifique « Lydie », « La peau de l’ours » nous fait voyager de l’Italie contemporaine aux États-Unis de la fin des années 30.
Amadeo a pour devoir quotidien de lire à un vieil homme son horoscope. Il est loin d’imaginer que cet aveugle, canne à la main, a été montreur d’ours aux États-Unis, puis assistant d’un chef mafieux! Une histoire d’amour, de vengeance, de lâcheté…
Je sais pas vous mais de mon côté, cette couverture fonctionne parfaitement. Si on ajoute Zidrou à la commande (que j’avais apprécié avec L’adoption) je me laisse tenter par La peau de l’ours 1. Et c’est tant mieux.
La stylisation ultime des personnages est très réussite. Le couleurs puissantes donnent aux planches d’Oriol une dramaturgie en suspens qui ajoute à cette histoire de mafia, de truands, une dimension supplémentaire. Je ne connaissais pas Oriol et j’ai rarement été autant emballé par des dessins.
L’histoire (Zidrou au scénario) n’est pas dénué de sensibilité et de force romanesque. Vous aurez remarqué que je ne dis pas tome 1 pour qualifier cette BD. Oui, elle est auto-conclusive, se suffit à elle-même (pour ceux qui n’aurait pas compris).
La peau de l’ours 2 (2020) d’Oriol (dessin) et Zidrou (scénario)…
Le résumé de l’éditeur: Andrea Montale a 15 ans, bientôt 16. Il n’est pourtant qu’un enfant lorsqu’il assiste, impuissant, au meurtre de son père et au suicide de sa mère. Un enfant prêt à placer sa confiance en un parfait inconnu, malgré des apparences trompeuses. Orso, chef mafieux tyrannique et cruel, va prendre Andrea sous son aile et l’accueillir au sein de sa famille comme son propre fils. Andrea va connaître alors son premier amour, mais pas forcément celui auquel on pense…
Pas besoin de lire La peau de l’ours 1 pour lire La peau de l’ours 2. Comme le 1, cette BD est auto-conclusive.
Avec les deux même auteurs (Zidrou et Oriol), on a une BD au style très différent. L’univers est du même ordre avec mafia, violence, etc. mais Oriol se réinventer, explore un nouveau territoire graphique, probablement pour éviter un effet de de déjà vu.
Il m’a fallu un peu de temps pour digérer la déception de ne pas retrouver les même dessins que La peau de l’ours 1 puis je me suis laissé porter par l’histoire, tout aussi forte et cruelle que le 1. De bons crus que ces 2 bd. Si vous avez lu les 2 venez me dire quel est celle que vous préférez.
Zidrou 🙂
Ho oui Zidrou !