La Compagnie des Glaces de Georges-Jean Arnaud

La Compagnie des Glaces (1980) de Georges-Jean Arnaud, tome 1 de la série La Compagnie des Glaces…

Le résumé de l’éditeur: Une nouvelle ère glaciaire s’est abattue sur la terre. La planète toute entière est recouverte d’une épaisse couche de glace. Heureusement, les Compagnies ferroviaires ont développé un immense réseau de voies ferrées, sur lesquelles se presse ce qu’il reste d’une humanité frigorifiée… et soumise. Pour ne pas perdre leur pouvoir, les Compagnies interdisent tout progrès qui permettrait à l’humanité de se passer du rail. Et malheur à ceux qui, comme Lien Rag, tentent de défier leur autorité ! Pourchassé par les Compagnies, encerclé par une nature hostile, il est pourtant bien décidé à libérer l’humanité de l’existence misérable dans laquelle elle est maintenue…

1er tome de la plus longue série de SF écrite par un seul et même homme, ce n’est pas rien. Un français en plus. Georges-Jean Arnaud a écrit les 98 tomes qui composent la saga de La Compagnie des Glaces. Ce premier tome porte le nom de la série.

Mais longueur ne fait pas qualité et, à vrai dire, je ne me serais jamais penché sur cet auteur si ce n’était le goût pour les mauvais genres et pour G-J Arnaud d’un copinaute, Alvin Morganex du blog La Convergence des parallèles. Mon beau-frère ayant commencé l’acquisition et la lecture de la série, c’est l’occasion pour moi de découvrir le phénomène à moindre coût. La mort de l’auteur, toute récente, a été le déclencheur.

Le style est simple, d’une lisibilité exemplaire. On parle pas de grande littérature ici. La fluidité de la lecture ne doit avoir d’égal que celle de l’écriture car G-J Arnaud était un auteur très prolifique. Pas de quoi épiloguer sur la langue. Pour autant, on sent que l’auteur flirte avec la série B, notamment avec des quelques notes sexy, sensuelles, tout à fait gratuites. Moments régressifs au service d’une lecture plaisir, légère, plutôt masculine du coup.

Pour l’histoire, La Compagnie des Glaces est une honnête SF avec un univers original, bien cerné. L’auteur nous pose le décor sans s’appesantir, par étapes, et on sait toujours où on se trouve. Et ça bouge sans cesse. L’action nous rythme le long des rails de la Compagnie, à travers cet univers de glaces hostiles. Vraiment hostile? 

La Compagnie des Glaces, le 1er tome, nous embarque dans une aventure hors norme qui pose les bases d’un vaste univers, intrigant à souhait. Si le résumé vous fait penser Snowpiercer, c’est normal. Ma curiosité est titillée et je me demande bien où peut nous amener G-J Arnaud.


Saga La Compagnie des Glaces

01. La Compagnie des Glaces

02. Le Sanctuaire des glaces

03. Le Peuple des glaces

04. Les Chasseurs des glaces

05. L’Enfant des glaces

06. Les Otages des glaces

07. Le Gnome halluciné

08. La Compagnie de la banquise

09. Le Réseau de Patagonie

10. Les Voiliers du rail

11.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
6 comments to “La Compagnie des Glaces de Georges-Jean Arnaud”
    • Le premier tome s’est bien passé, je lirais d’ici peu le deuxième. Ce sera pas mal pour me faire un avis mais, me connaissant, il y a de grandes chances que je poursuive par pure obstination (surtout parce que mon beau-frère s’est lancé dans la collection).

    • Citation@Nicolas: »Ma curiosité est titillée et je me demande bien où peut nous amener G-J Arnaud. » >>>>>> Le voyage est long, très long. Ce n’est qu’un arrêt en gare, un parmi 97 autres. Je ne suis même pas sûr qu’à l’issue de ce premier tome Arnaud savait lui-même où il souhaitait aller. C’est de la navigation à vue.
      Quant à la manière d’écrire, ton ressenti me semble le bon: c’est objectivement une manière professionnelle d’écrire, l’efficacité prime pour que la prolificité dans toutes les collections Fleuve Noir où il écrit lui rapporte.
      Quant aux côtés sexy de certaines situations elles faisaient partie du deal, permettaient de tirer à la ligne. Bizarrement elles vont un tantinet s’effacer au fil des épisodes.
      Je suis content de te sentir mordu.
      J’aime bien la littérature populaire et là, elle est appétissante dans sa forme et son fonf, que demander de plus ?

    • Je sais pas si je dois te dire merci de m’avoir embarqué dans une si longue série. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il est presque inenvisageable d’en voir le bout. Pas de pression donc…

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