Je suis Pilgrim (2013) de Terry Hayes, traduit par Sophie Bastide-Foltz, Prix des lecteurs du Livre de Poche 2015…
Le résumé de l’éditeur: Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie Saoudite. Un chercheur torturé devant un laboratoire syrien ultrasecret. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un homme répondant au nom de Pilgrim. Pilgrim est le nom de code d’un individu qui n’existe pas officiellement. Il a autrefois dirigé une unité d’élite des Services secrets américains. Avant de se retirer dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d’agent secret va bientôt le rattraper…
Voila un roman qui a été remarqué à sa sortie, pavé de 900 pages en poche, Je suis Pilgrim de Terry Hayes. Si certains ont pu être déçu par ce thriller, c’est que ce n’est pas un thriller au sens où, tout le roman, n’est pas tourner exclusivement sur le rythme et l’action. Il y a beaucoup de digressions et l’auteur nous décrit par le menu, tout un univers, celui de l’espionnage.
Si Je suis Pilgrim a les codes du thriller, c’est du thriller cinématographique. Terry Hayes est un scénariste, on retrouve les ambiances, les images de ses films, ultra bien foutu. Le corollaire, et je l’ai surtout senti dans la 2e partie, c’est un certain manichéisme à l’américaine, grand méchant contre héros agent secret, à la limite du superhéro. Si j’ajoute qu’il y a quelques facilités scénaristique à relier des fils qui n’auraient jamais du faire une tresse. Avec ce que je dis, on pourrait croire que j’ai pas aimé. C’est pas le cas, surtout parce que Terry Hayes a bien oeuvré dans ce roman qui se dévore.
Bien content d’avoir trouvé le courage de me lancer dans Je suis Pilgrim (il en faut toujours pour ouvrir un 900 pages) car j’ai beaucoup aimé cette ambiance d’espionnage et je me rends compte que je n’en lis pas tant que ça. Pas du tout en fait.
Je traine la trilogie Jason Bourne de Robert Ludlum dans ma PàL depuis un bon moment. Va falloir que je me lance.
c’est vrai que vu sous cette angle, je me rend compte en te lisant que tu n’a pas tord même si perso, je n’ai pas eu cette impression. Mais je suis contente que tu ai aimer. Comme toi, je ne lis jamais de livre de ce genre. Un super livre d’espionnage que j’ai adorer recemment c’est j’irais tuer pour vous de loevenbruck: du bon pour moi et baser sur des faits réel
Arrête avec Loevenbruck, je n’en ai même pas sous la main pour satisfaire la curiosité que tu éveilles.
oui tu as raison, mais à force de venter cet auteur, j’ai peur que tu en attendes beaucoup et que tu sois déçu si cela ne correspond pas à ce que tu attendais
Ne t’inquiètes pas, je suis un lecteur prudent (enfin j’essaye) et ne me fixe que la curiosité de découvrir un auteur que je ne connais pas.
je suis dans le même cas; je n’ai pas le souvenir d’avoir lu des romans d’espionnage , et celui-ci, je l’ai en PAl depuis longtemps, mais je n’ai tjs pas trouvé le courage de l’ouvrir 😀
On est tous pareil devant les pavés. On a toujours cette réticence injustifiée, l’impression qu’on va mettre des semaines à le terminer.
L’as-tu depuis sa sortie en 2017?
me souviens plus… ma mère l’a lu et me l’a envoyé, donc je pense que ça doit être dans ces eaux-là :-
» à relier des fils qui n’auraient jamais du faire une tresse » expression à conserver sous le coude! Elle est excellente 🙂
900 pages, pouf, je n’ai pas encore recouvré mon allant pour me taper un roman si long.
Malgré son intérêt
Merci, j’ai l’impression que tu as du mal à te lancer dans les longs romans, la peur de lire moins de titres probablement.