Flashback (2011) de Dan Simmons…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: 2035. Les États-Unis ne sont plus que les vestiges d’un passé glorieux. Un passé devenu le refuge d’une population sans espoir : une nouvelle drogue, le flashback, permet de revivre des souvenirs parfaits.
Nick Bottom était inspecteur avant de devenir accro. Avant le décès de son épouse, Dara. Aujourd’hui, il n’est plus rien. Pourtant, un milliardaire japonais lui demande d’enquêter sur le meurtre de son fils, six ans plus tôt. Pour découvrir la vérité, Nick va avoir besoin du flashback, qui lui permettra aussi de revoir Dara. Sauf qu’elle ne devrait pas se trouver dans ce passé-là…
Un thriller apocalyptique haut de gamme.
Marianne
À la fois enquête et dystopie, Flashback est un roman qui échappe, en les dépassant, aux conventions du genre.
Le Huffington Post
J’aime cet auteur. Je dois le dire car cela influe probablement sur ma perception de ses oeuvres. Dan Simmons est un auteur précis et méticuleux mais pas forcement facile à appréhender. Et Flashback, à lire quelques chroniques, souffre du défaut de ses qualités.
Flashback est un thriller politico-fantastique où Dan Simmons extrapole un univers sur la base d’analyse géopolitique et définit une projection que j’ai trouvé, certes, radicale mais quand même réaliste. J’avoue avoir été gêné un temps par la diabolisation de la religion musulmane (qui devient le grand méchant de l’histoire) et la victimisation d’une autre (encore les même). Et comme on projette sur un auteur les postulats de ses romans, on aurait tendance à ne pas aimer.
Mais ça, c’est la façade. Derrière, le fond est plus subtil et tout autant plausible. C’est donc dans cet univers d’anticipation que se dessine le thriller Flashback. Un thriller d’actions. Et c’est ce qui me plaît également chez Dan Simmons. Courses poursuite, explosions, fusillades. On ne s’ennuie pas. L’Épée de Darwin, un autre roman de Dan Simmons, m’a fait le même effet.
L’intrigue de ce polar, l’enquête est diablement bien menée et nous tiens en haleine du début à la fin. Si Flashback est si long, c’est parce que Dan Simmons nous offre une foultitude de détails qui aident le lecteur à s’immerger dans cet univers global. Il est possible de trouver ça laborieux, lassant peut-être, mais le style de Dan Simmons est très fluide et entrainant. On ne vois pas les pages se tourner.
Flashback traverse les genres et devient presque inclassable. Tout comme son auteur en fait et son univers très varié.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
De lui je n’ai lu que » Terreur ».. et pareil, c’est un gros pavé.. avec une foultitude de détails 😀
J’avais eu aussi du mal à me plonger dans l’histoire pendant bien le premier quart du roman.. mais ensuite c’est allé tout seul ^_^
Est-ce à dire que tu me le conseilles, Cheyenne? De toute façon, je crois que j’ai envie de lire tout ce qu’à écrit Dan Simmons!
Je ne le connais pas… enfin, juste de nom
hum la diabolisation des uns et victimisation des autres (ceux que tu cites), j’avoue que c’est tout à fait ce que je n’aime pas. Maintenant, tu dis qu’il ne faut pas s’arrêter à cela alors pourquoi pas me jeter à l’eau ^^
Peut-être ne faut-il pas commencer avec ce titre là! Mais oui, sous des aspects évidents, il y a des subtilités politiques dans ce titre.
j’avais essayé l’echiquier du mal de cet auteur et je n’ai pas adherer.
On me l’a recommandé celui-là! N’en as-tu pas lu d’autres de lui?
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