Elantris de Brandon Sanderson

Elantris (2005) de Brandon Sanderson, traduction par Pierre-Paul Durastanti, préface de Dan Wells…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Il y a dix ans, la sublime cité d’Elantris, capitale de l’Aléron, a été frappée de malédiction. Ses portes sont désormais closes et nul ne sait ce qui se passe derrière ses murailles. Kaë est devenue la première ville du royaume. Quand la princesse Sarène y arrive pour épouser Roaden, l’héritier de la couronne, on lui apprend qu’il vient de mourir. Veuve d’un homme qu’elle n’a jamais vu, Sarène choisit pourtant de rester à la cour, et tente de percerle mystère d’Elantris…

Le meilleur roman de fantasy de ces dernières années.

Orson Scott Card

De la fantasy ambitieuse, qui ne néglige pas pour auant le plaisir de lecture. Pour distiller ses coups de théâtre, Brandon Sanderson fait montre d’une subtilité rare.

NooSFere.org

Une histoire comme on les aime.

ActuSF.com

C’est avec cette édition intégrale que je me plonge dans Elantris, un roman  ambitieux dont l’auteur, Brandon Sanderson, a su amener sa personnalité dans un univers fantasy souvent tellement codifié qu’il n’y a  que peu de surprises.

C’est tout d’abord l’extrême lisibilité de ce roman qui m’a marqué. Je n’ai jamais lu aussi rapidement un pavé de près de 1000 pages. Je ne sais pas quel est la recette de Brandon Sanderson mais ça fonctionne très bien.

En lisant un peu des choses et autres sur l’auteur, j’ai lu qu’il préparait énormément en amont son histoire. Et ça se ressent dans les rebondissements. Ils ont su me surprendre (en partie) mais on sent le travail préparatoire de réflexion. Du coup, ça fonctionne parfaitement à l’histoire.

La force d’Elantris, à mon goût, est dans ses personnages. Entre clichés d’héroïsme pour certains et subtiles nuances pour d’autres, j’ai beaucoup aimé ne pas être installé dans un manichéisme basique.

En lisant, je regrettais une absence de dimension épique. J’avais l’impression que Brandon Sanderson faisait preuve de timidité. Puis je me suis dit que c’était bien mieux tel quel car cette fantasy est déjà suffisamment ample et bien équilibré pour qu’Elantris fonctionne bien.

Pour l’univers, la magie est présente, en un sens, mais ne prime pas dans l’histoire. De plus, point de bêtes fantastiques et habituelles dans ce genre, ce qui a le mérite de ne pas aller sur des sentiers rebattus. Place au relationnel entre les gens, normaux, sans la surenchère au plus bizarre, original.

Pas de fausses notes pour Elantris et encore moins pour Brandon Sanderson dont j’ai très envie de découvrir d’autres univers.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
6 comments to “Elantris de Brandon Sanderson”
  1. Avec de telles critiques, franchement cela me donne bien envie de découvrir ce roman. Par contre, je constate que c’est une belle brique. Je vais attendre ton avis. J’espère juste que c’est accessible. Je fais mes premiers pas dans la fantasy.

    • C’est un pavé, certes, mais ça se lit très vite. Je ne suis pas un expert en fantasy mais il me semble que c’est accessible facilement, sauf les noms nouveaux qu’il faut intégrer (mais ça doit valoir pour toutes les fantasy).

  2. Je te rejoins entièrement sur la force des personnages. Quand au côté épique, on le trouve un peu plus dans ses grandes séries (surtout Les Archives de Roshar) mais ce n’est clairement pas le plus important dans l’œuvre de Sanderson.
    En tout cas, je suis ravie de faire partie des tentateurs sur ce coup-là 😉

    • Pour le côté « épique », comme tu dis, ce n’est pas le plus important mais c’est tellement présent dans les romans fantasy habituellement, que je m’étais fait la remarque.

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