Vénus privée (1966) de Giorgio Scerbanenco, traduit par Laura Brignon…
Le résumé de l’éditeur: À sa sortie de prison, Duca Lamberti est contraint d’accepter le premier travail qu’on lui propose. Condamné pour avoir euthanasié une femme en phase terminale, cet ancien médecin est appelé par un riche industriel pour désintoxiquer son fils alcoolique. Lamberti ne tarde pas à percer le secret qui ronge Davide. Il comprend aussi que sa guérison ne passera que par la résolution d’une étrange et sombre affaire. Mais, dans les rues interlopes du Milan des années 1960, le brouillard garde les secrets criminels, et l’on ne peut faire confiance à personne.
Grace à un copinaute de Livraddict, Tequila49, j’ai découvert l’existence d’une émission de radio culte pour les amateurs de « mauvais genres » comme moi et c’est justement l’émission de France Culture éponyme. Quelle découverte. Depuis, au boulot, j’écoute à rebours les émissions. Dans l’une d’elles, ils parlaient de Giorgio Scerbanenco.
Je me le note et rapidement, je lis Vénus Privée, 1er tome d’une série mettant en scène l’enquêteur, le médecin Duca Lamberti. Déjà, le parti-pris, le protagoniste et son introduction est originale. On se prend à suivre les personnages sans qu’il y ai vraiment d’enquête puis les choses s’enchainent.
Au début du roman, l’éditeur prévient le lecteur de remettre le roman dans son contexte mais les lourdes et scabreuses réflexions que Giorgio Scerbanenco met dans la bouche de Duca Lamberti à propos des homosexuels est au-delà de l’acceptable. Je peux bien accepter qu’un personnage soit homophobe mais là, c’est la voix de l’auteur qu’on entend, hors de propos quand à l’histoire. Dommage. Je ne sais pas encore mais c’est pas loin d’être rédhibitoire.
Je n’exclue pas de lire le 2e de la série en espérant que l’auteur n’ai pas trop pris la confiance à ce niveau-là.
