Tokyo, amour et libertés (2013) de Kan Takahama…
Le résumé de l’éditeur: Une histoire d’amour dans le Tokyo d’avant-guerre
Tokyo, 1926. Shinjuku est connu pour son quartier des plaisirs, Hanazono. Ishin, journaliste pour une revue érotique y rencontre Aki, une jeune métisse qui exerce le métier de modèle artistique. Dans une société aux mœurs libérées, leur relation sera pourtant empreinte d’une grande innocence. Cependant, l’ombre de la guerre vient menacer leur idylle…
J’avais découvert Kan Takahama avec son adaptation Bd/manga très réussie de L’Amant de Marguerite Duras. En vraie mangaka, je la retrouve dans ce manga noir et blanc, Tokyo, amour et libertés, qui s’inspire d’un lointain aïeul.
Dans ce manga, j’ai retrouvé le goût de la sensualité de cette autrice et c’est avec charme qu’elle raconte l’amour, la passion et l’Histoire. Tokyo, amour et libertés, sous couvert de l’intime, sous couvert d’une belle histoire d’amour, raconte aussi le Japon d’antan avec ses problèmes, ses contradictions et sa grande Histoire et cela m’a transporté.
S’ajoute un dessin doux, comme arrondi, au noir et blanc peu contrasté qui donne un pastel de gris au planche de Kan Takahama. Il y a un charme certain dans les visages malgré un trait peu détaillé. Ce sont les ombres qui ajoutent beaucoup de relief et de volume aux images.
J’ai donc beaucoup aimé Tokyo, amour et libertés et j’ai déjà en projet la lecture d’un autre manga de Kan Takahama.