Raylan d’Elmore Leonard

Raylan (2012) d’Elmore Leonard, traduit par Pierre Bondil…

Le résumé de l’éditeur: Les frères Crowe, deux dealers à l’intelligence limitée, décident d’élargir leurs activités au trafic d’organes. A l’évidence, il y a une éminence grise derrière ce plan génial. Le patriarche du clan Crowe, lui, a maille à partir avec une entreprise minière qui convoite sa montagne. Il y a aussi une jeune fugueuse as du poker et trois strip-teaseuse schnouffées qui braquent des banques. Face à tout ce petit monde, le super-marshal Raylan Givens s’apprête à faire parler la poudre. Mais il se retrouve nu dans une baignoire, en compagnie d’une jolie infirmière prête à prendre livraison de ses reins…

Aimablement prêté par une membre de mon club de lecture, je découvre un 2e roman d’Elmore Leonard. Cette fois, C’est Raylan. Ce n’était pas indiqué clairement mais le marshal Raylan Givens est le personnage d’une série dont 2 tomes ont précédés, Pronto, puis Beyrouth Miami. Si j’avais su ça plus tôt, je les aurais lu dans l’ordre. J’aime bien lire dans l’ordre, au moins l’ordre des sorties.

Le thème de Raylan est l’exploitation de mines carbonifère à ciel ouvert avec son corollaire d’horreur sociale. Un thème pesant en perspective mais le style d’Elmore Leonard amène une légèreté certaine. Entre des truands idiots et des personnages cyniques à souhait, l’atmosphère est un subtil équilibre mais ça tient bien, notamment grâce au marshal Raylan qui survole les scènes comme si rien ne pouvait lui arriver.

Ce qui m’a bien plu, ce sont les intrigues, dont les dénouements, les réponses jalonnent le récit et ne sont pas toutes réservées à la fin. Ça casse un peu le rythme et les habitudes mais ce n’est pas déplaisant. On a pas l’impression d’être dans un plan déjà lu 1000 fois. Raylan n’est pas une histoire savamment tortueuse, juste un bon polar, à l’américaine.

Ce qui m’a bien plu aussi, c’est la proximité de tous les acteurs de l’histoire, issus de cette même petite ville, Amérique profonde, et dont les interactions passées (peut-être dans les autres romans) ajoutent en intérêt. C’est donc une bonne lecture, pas prise de tête et voila un auteur, Elmore Leonard, dont j’ai envie de lire beaucoup plus de romans.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
2 comments to “Raylan d’Elmore Leonard”
    • Pourtant, si je te dis, Get Shorty et sa suite Be cool, Jackie Brown, 3h10 pour Yuma, c’est quelques-unes des adaptations de ses romans. Et la liste est beaucoup plus longue. En gros, une référence du « roman noir » américain, donc mondial.

N'ayez pas peur de commenter