Paradis (1994) d’Abdulrazak Gurnah, traduit par Anne-Cécile Padoux, Prix Nobel de Littérature 2021…
Le résumé de l’éditeur: À douze ans, Yusuf est envoyé vivre chez son oncle. Il s’en réjouit, jusqu’à ce qu’il comprenne que son père l’a vendu afin de rembourser une dette trop lourde et qu’Aziz n’est pas son oncle, mais un riche marchand caravanier qui a besoin d’un esclave de plus chez lui.
Prix Nobel de Littérature en 2021, ce tanzanien d’origine, immigré en Angleterre a suscité ma curiosité depuis le fameux Prix. J’ai pas la même curiosité avec Annier Ernaux. En effet, comme je n’avais jamais entendu parler d’Abdurazak Gurnah auparavant et que, visiblement, la France était passée également à côté vu le peu d’ouvrages dispo avant le Prix, il m’a intéressé, cet auteur de Zanzibar.
Il m’a fallu 3 ans pour enfin me lancer dans Paradis, un de ses romans les plus connus (dixit internet). Il s’agit d’une de ses histoires qui parle d’ailleurs et d’autrefois. Quand il y avait une forme de simplicité aussi dure soit-elle qui nous plonge au coeur des gens plutôt qu’au coeur des choses.
Et j’ai aimé en partie cette histoire teintée des honneurs inébranlables qui tissent les tragédies qui n’en sont plus. J’ai aimé, en partie, ces voyages dans les contrées immenses, durant des temps qui changent les garçons en homme et les hommes en vieillards.
Si je n’ai aimé qu’en partie Paradis, c’est qu’il m’a manqué quelque chose qui unifie le roman au-delà du personnage principal. C’est pas grand chose pour certain mais je me faisais la réflexion d’une succession de différents tableaux que presque rien ne liaient entre eux.