Mourir en juin (2023) d’Alan Parks, traduit par Olivier Deparis…
Le résumé de l’éditeur: Une femme vient signaler à la police que son fils a disparu mais on ne trouve aucune trace de l’existence du jeune garçon. L’inspecteur Harry McCoy ne tarde pas à découvrir que la famille est membre d’une secte chrétienne, ce qui jette une tout autre lumière sur cette disparition. Par ailleurs, des vieillards esseulés et marginaux sont victimes d’empoisonnements et parmi ces hommes considérés comme des rebuts de la société se trouve le propre père d’Harry. Voici la sixième enquête de l’inspecteur Harry McCoy et de ses collègues à Glasgow dans les années 1970.
Avec ce 6e tome, on peut tirer un Dilan de mi-parcours pour cette série de l’inspecteur Harry McCoy, et quel parcours. Autant le dire tout de suite, quelle série !
Alan Parks maintient à travers chaque tome un niveau de qualité invariablement très bon ou excellent. La force, c’est principalement les personnages et la cohérence de leurs caractères et de leurs interactions baignées dans cet univers rétro d’un Glasgow humide et sale dans les années 70.
Dans ce tome, Mourir en juin, Alan Parks va au plus près de l’intime de McCoy et son angoisse liée à son père est touchante, sensible et très bien gérée par l’auteur. Le tout est parfaitement intégré a un écheveau d’intrigues diversement importantes.
C’est toujours un régal à suivre et découvrir à chaque tome, comment les personnages vont évoluer et dans quelles galères ils vont se retrouver.
Je suis ravi d’être à jour de la série et je ne vais plus me laisser distancer. Bientôt, le tome de juillet. Mais rien n’est annoncé ! Quand va-t-il donc sortir ?
