Le chien qui vendait des chaussures de George P. Pelecanos

Le chien qui vendait des chaussures (1994) de George P. Pelecanos, traduit par L.…

Le résumé de l’éditeur: Constantin est infiniment disponible, doux et tellement dangereux. Il a vu tant de choses que plus rien ne le touche. Revenu à Washington après dix-sept années d’errance à travers le monde, il joue une nouvelle fois son destin où d’autres ne feraient que passer. Il suffit parfois d’un rien, de lever le pouce sur une route déserte et de monter avec un inconnu… Il suffit d’un peu de désespoir et de beaucoup de temps…

Je n’avais pas spécialement entendu parler de George P. Pelecanos avant mais lorsqu’on me le conseille an arguant qu’il est une référence pour Dennis Lehane, entre autres, cela suffit à me rendre l’auteur très intéressant. Et je remarque qu’il n’est pas évident de trouver un titre disponible, beaucoup sont épuisés.

Je déniche Le chien qui vendait des chaussures, un titre étrange et qui ne dit rien de ce qui attend le lecteur. Et ça part pas fort. À la manière de ces polars qui traitent de petits braqueurs, des boiteux, on entre par les derniers maillons d’une chaine bien faible. Il a fallu passer un long palabre introductif puis descriptif pour entrer dans le coeur de l’intrigue.

Là, j’ai trouvé une approche assez originale de George P. Pelecanos dans la structure de Le chien qui vendait des chaussures où il va prendre son temps dans l’intronisation de certains personnages et on comprend mieux pourquoi, à la fin.

Polar de braquage à la petite semaine, George P. Pelecanos ménage son lot de surprises et de rebondissements et on sait déjà que quelque chose va foirer. On attend juste de voir dans quelle proportion. Ce n’est pas drôle comme Donald Westlake, c’est plutôt du romanesque cinématographique, du tragique héroïque car les braqueurs ne sont pas forcement des méchants.

J’ai beaucoup aimé d’autant plus avec ce premier tiers qui m’a ennuyé.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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