L’enfant de février (2019) d’Alan Parks, traduit par Olivier Deparis…
Le résumé de l’éditeur: Deuxième opus d’une série mettant en scène l’inspecteur McCoy et son adjoint Wattie dans le Glasgow des années 1970, sur fond de musique, drogues et gangs, dans la lignée de William McIlvanney.
En commençant cette série d’Alan Parks, je savais me lancer dans un projet au long cours. 12 tomes pour autant d’années si l’auteur tient le rythme d’un tome par mois. J’ai attendu la sortie du t.3 pour m’y lancer et ça commence logiquement avec Janvier noir. La suite, c’est L’enfant de février. Pour l’ordre, difficile de s’y perdre.
Pour ce qui est de l’histoire, on est dans la suite directe du précédent (le temps de soigner les graves blessures de notre héros). Les mois des titres coïncident. Glasgow en février, c’est toujours l’hiver, la pluie glaciale, les humeurs en berne et les psychopathes de sortie. Voila le tableau.
Les personnages commencent à devenir des familiers auxquels on s’attache et L’enfant de février partait pour être un peu redondant avec le précédent. Une fois la découverte du lieu et de l’époque, il faut d’autres surprise pour ne pas endormir la série. Ce tome 2 était donc plaisant, comme attendu puis au fur et à mesure, l’histoire, les tensions, les rebondissements ‘mont fait aimer encore plus ce tome-ci.
Y’a pas à dire, Alan Parks ne vend pas bien cette bonne vieille Glasgow des années 80s. On a vraiment pas envie d’y passer le week-end. Mais un moment de lecture bien noire, ça, c’est parfait. La suite, c’est Bobby Mars forever.
