L’Anneau de Moebius (2008) de Franck Thilliez…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une actrice du porno torturée, une plongée dans le monde des déviants sexuels et des monstres de la nature.
Depuis toujours, Stéphane Kismet est hanté par des images prémonitoires, mais cette fois elles obéissent à une terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…
Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre.
L’un n’a encore rien vu, l’autre ignore qu’il sait déjà tout
Il est bizarre de dévorer littéralement un roman et pourtant de conserver une réserve quand à l’histoire. L’Anneau de Moebius m’a fait cet effet là. Et une nouvelle fois, cela ne va pas être facile à expliquer ce qui ne m’a pas plu dans l’histoire sans trop en dévoiler.
L’Anneau de Moebius est un thriller super efficace avec le temps comme élément prépondérant. C’est un vrai tour de force que réalise Franck Thilliez.
Les reproches que je faisais à Franck Thilliez pour la série Sharko/Henebelle sont balayés ici. Il va au-delà du genre en amenant des éléments originaux qui troublent les habitudes de lecture. On se prend la tête à essayer de démêler les tenants et les aboutissants de cette histoire monstrueuse.
Ce qui me gêne, et c’est le seul point, est la théorie envisagée et développée par Franck Thilliez concernant le temps et les rêves. À travers tout le roman, le lecteur fait des hypothèses, des projections (bien drivé par l’auteur) mais sur la fin, ça fait flop. Ça fait flop car l’auteur, pour des raisons probablement romanesques, ouvre les portes des possibles qui fracassent sa thèse dans le flou des conjectures.
Mis à part ce petit point, L’Anneau de Moebius est un thriller haletant et fou qui veut valoir le détour (si on est pas trop exigeant sur la rigueur scientifique de la logique).
pas trop regardant sur la rigueur scientifique de la logique…. mmmmh…. d’accord! Je dois appartenir à ce genre de lecteur.ices pas trop regardant sur ça :p :p :p pitêtre ^^
Je verrai bien quand j’y serai…
C’est pas facile à expliquer mais peut-être devrais-je le faire dans les commentaires. Si tu me le demandes, je te dirais plus précisément.
Fait donc, je t’en prie 🙂
Aïe, le piège…
Tu ne te rends pas compte ce que je me torture pour dire ce que je veux dire sans dire de quoi je parle. « Rigueur scientifique de la logique », en le relisant, c’est pas clair…
Comme je ne sais pas faire de balise spoil ATTENTION à ce qui suis.
Dans le domaine des extrapolations temporelles, l’ubiquité dans chaque moment du temps de toute chose, je ne peux admettre, comme dans ce roman, qu’une chose advienne invariablement (le futur), qu’une autre la dévoile (le rêve) et que le roman se situe au moment où une variable se glisse (intéressant pour le roman) mais quid de tous les autres moments, de toutes les autres variables? De plus, l’arbitraire du décalage temporel, l’aberration du dialogue entre ses 2 moments (arbitrairement bloqué par l’auteur), tout ça est quelque peu flou.
En matière de temps, mes références sont la BD UW1, le film 12 Monkeys. Avec Thilliez, on est plus dans la série Sliders.
Je fais toujours confiance à Franck Thilliez pour passer un bon moment avec ses romans et c’est majoritairement le cas à chaque fois. Je n’ai pas encore lu celui-ci mais le résumé m’intrigue. Et j’ai bien envie de découvrir cette la théorie apportée par l’auteur tout au long du roman.
C’est vrai que je dévore ses romans aussi. L’anneau de Moebius n’est pas qu’un polar car il y a les éléments temporels qui brouillent les codes du genre.
j’ai un pote a moi avec qui on parle beaucoup bouquin et qui l’a lu. Il avait apparemment bien aimé si je me souviens bien. j’ai sharko dans ma pal, qu’il m’a passé
J’ai pas encore lu Sharko, c’est le #6 de la saga si je ne m’abuse?