Il faut flinguer Ramirez de Nicolas Petrimaux, Prix des lycées Angoulême 2019, Prix des libraires de bande dessinée 2018…
Le résumé de l’éditeur: Et si derrière la légende du pire assassin mexicain… Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ?
Acte 1
Le résumé de l’éditeur: Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d’un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais… un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout… pour flinguer ce fumier !
Cette BD n’a pas besoin de moi pour se vendre, c’est un vrai succès de librairie. Nicolas Petrimaux a mis les petits plats dans les grands pour Il faut flinguer Ramirez. Et pour moi, ça commence par le dessin. J’adore. Le trait à quelque chose d’un peu rétro, d’artisanal et la colorisation est magistrale. Elle donne le ton 70s avec une gamme de couleurs par moment un peu ternies et pour d’autres, une palette étincelante et ultra-péchues. Rien que pour ça, ça vaut le détour.
À cela, on ajoute une mise en scène et un univers digne de Quentin Tarantino. Décalage et fausses pubs par exemple qui donnent à l’ambiance une tonalité unique qui colle parfaitement au scénario bien ficelé, trompeur à souhait, de Nicolas Petrimaux. On se laisse porter par le rythme d’un bout à l’autre.
Saurez-vous trouver toutes les références qui se cachent dans les cases?
Acte 2
Le résumé de l’éditeur: Ramon Perez est fou à lier. Il ferait tout pour flinguer la rock star du S.A.V. ! Suspecté d’être impliqué dans l’attentat visant la Robotop, Jacques Ramirez est désormais recherché par la police de Falcon City ! Alors qu’un étrange personnage ressurgit dans sa vie, il décide de fuir la ville en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith. Mais les hommes du cartel n’ont pas dit leur dernier mot. Ils feront tout, absolument tout, pour retrouver l’homme qui les a trahis.La suite tant attendue d’Il faut flinguer Ramirez arrive dans les bacs ! Jacques se retrouve embarqué bien malgré lui dans une chasse à l’homme aussi explosive que pittoresque. L’occasion idéale pour régler certains conflits familiaux et profiter des richesses qu’offrent l’État d’Arizona.
Aussitôt que l’Acte 2 d’Il faut flinguer Ramirez est arrivé dans les bacs, je l’ai lu. Je ne pouvait manquer l’occasion. Nicolas Petrimaux, cette fois est un peu moins dans le mystère que dans l’action. Ça défouraille sans limite. Le scénario nous amène sur des zones que j’avais pas vu venir. C’est hors norme et c’est aussi pour ça que cette série est si savoureuse. L’auteur se lâche et la référence à Quentin Tarantino n’est clairement pas volé.
Puis, il y a ses planches dont j’adore le trait et les couleurs. Nicolas Petrimaux nous immerge dans une ambiance pop et colorée, très californienne. Les personnages sont exquis et caricaturaux et cette BD se dévore comme un bon film. Et ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y aura un Acte 3, à Il faut flinguer Ramirez, probablement le dernier.
Vous aussi, vous avez été séduit?
Je noteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Je dois pas être le seul à le conseiller celui-là.
J’ai reçu le tome 2 hier, je vais relire le tome 1 avant d’enchaîner. Je suis ravie d’apprendre qu’il y aura une suite.
Tu fais donc partie de ceux qui relise les tomes précédents avant le dernier sorti. Je sais que c’est ce qu’il faudrait faire pour bien suivre l’histoire mais je prends pas le temps.
Je relis uniquement quand il s’agit de BD parce que c’est plutôt rapide, même si celle-ci est un peu longue, les romans c’est trop long.
Je le comprenais bien dans ce sens là. Mais cela implique de posséder les BDs que tu lis. Pas d’emprunt médiathèque, etc.
J’ai découvert cette BD un peu tard mais je dois dire que j’adore! J’ai également pensé à Tarantino mais par contre, je n’ai pas relevé d’autres références (ou alors je n’y ai pas forcément fait gaffe tant j’étais prise par les dessins dont je suis absolument fan)
C’est clairement une BD hommage à Tarantino sur la forme autant que pour l’histoire. Une autres grosses, de mon souvenir, c’est le traitement du nouvel aspirateur comme un produit Apple. Petrimaux se moquent des consommateurs de la pomme, gentiment car il doit lui-même travailler sur Mac.