Étude en rouge (1887) (A Study in Scarlet) de Sir Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes, traduction par Pierre Baillargeon…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Un homme est trouvé mort dans une maison inhabitée, au cœur d’un des plus sinistres quartiers de Londres. Autour de lui, des traces de sang, bien que le cadavre n’ait aucune blessure. De quoi laisser perplexes Lestrade et Gregson, les limiers de Scotland Yard.
Parue en 1887, cette Étude en rouge est la première des enquêtes de Sherlock Holmes. Nous y faisons la connaissance de l’extraordinaire détective à travers les yeux du bon Dr Watson. Nous y apprenons le « raisonnement analytique» et l’art de faire parler les indices. Ce classique du roman policier est aussi un roman d’aventures qui nous conduit dans le Nevada des mormons et de la ruée vers l’or, où s’enracine le mystère…
Impossible de ne pas connaitre l’incroyable enquêteur qu’est Sherlock Holmes tant il est resté présent à travers ses multiples et innombrables adaptations. Mais qu’en est-il de l’original, celui écrit par Sir Arthur Conan Doyle en 1887? Avec Étude en rouge, on rencontre pour la première fois ce personnage mythique et également son chroniqueur officiel, faire valoir et ami, le Docteur Watson.
Mais pas de surprise de ce côté là car la série anglaise avec l’acteur Benedict Cumberbatch est étonnamment très fidèle. Série excellente au demeurant. La surprise vient du style de Sir Arthur Conan Doyle qui ne souffre aucunement du passage du temps. C’est léger, audacieux, impertinent. Un vrai plaisir à lire.
Bien sûr, Étude en rouge, comme un premier d’une série comporte, pour moi, un léger défaut. Je pense à cette seconde partie qui amène une rupture de rythme évident et casse même l’unité habituelle des romans de ce genre tournant autour d’une enquête. Ici, 2 univers se côtoient. Il y a l’enquête et il y a le long aboutissement de l’enquête qui reprend toute la mise en situation de l’intrigue.
Ne vous attendez donc pas à une maitrise du rythme et un sens du renversement dont les auteurs modernes ont le secret. En un sens, Étude en rouge est plus sincère, moins calculateur.
J’ai lu en 1 jour ce premier roman des aventures de Sherlock Holmes. On peut donc dire que j’ai aimé même si ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. N’est-ce pas justement une qualité? Je ne bouderais pas les autres romans ou recueils de nouvelles narrant les exploits de Sherlock Holmes, d’autant que j’en ai pas mal dans la bibliothèque.
La sincérité dans les oeuvres de Conan Doyle le caractérise non ? Pour moi ça a toujours été comme ça. Une lecture que je devrais faire depuis trop longtemps.
J’avoue que je ne comprends pas ton commentaire. Qu’est-ce qui a toujours été comme ça pour toi?
Tu disais « En un sens, Étude en rouge est plus sincère, moins calculateur. ». Je voulais souligner le fait que, pour moi, c’est ce qui caractérise les romans de l’auteur
C’est ce que j’avais compris mais ta dernière phrase « une lecture que je devrais faire depuis longtemps » m’a induit en erreur. 😉
Au temps pour moi 😉
C’est marrant: quand je pense à Sherlock Holmes me viennent immédiatement deux contre-vérités en pensée (que je regrette immédiatement):
1. Celle d’avoir affaire avec lui exclusivement à des nouvelles. « Etude en rouge » (et dans une plus conséquente mesure « Le chien des Baskerville ») en est le contre-exemple parfait.
2. « Arsène Lupin contre Herlock Sholmes » comme partie intégrante de ses aventures.
Basta, je garde un excellent souvenir (surtout qu’il m’est lointain) de Conan Doyle, l’auteur et surtout de son principal héros, ils ont quelque chose d’intemporel qui agglutine les générations.
J’ai récemment fait l’achat de « Sherlock Holmes une vie » de Ruaud et Maumejean chez Les Moutons Electriques qui fait le pari de reconstituer « la vraie vie » du détective.
« Sherlock Holmes will never die »
Après cette première lecture, je ne me poserais pas en expert de Sherlock. Pour les nouvelles, il y a 4 romans (qui ne me semble pas très long) pour beaucoup de nouvelles in fine. Ta contre-vérité se justifie à mon sens. Quand à Arsène Lupin contre Herlock, je ne peux pas encore dire si le caractère du héros anglais est respecté mais vu comme il est mis en valeur par Leblanc, je ne suis pas sûr que Conan Doyle l’eut désavoué.
Pour « Sherlock Holmes une vie », qu’entendent les auteurs en disant « la vraie vie »?
C’est une biographie imaginée au fil des interstices laissés entre les nouvelles et romans écrits par Conan Doyle et consacrés au détective, pour reconstituer une fausse vraie vie. Dans « la bibliothèque rouge » des « moutons électriques » d’autres héros populaires célèbres sont passés dans cette moulinette inattendue: Hercule Poirot, Fantomas, James Bond … etc … et Arsène Lupin. :-).
Concept intéressant. Quel est le ton? Plutôt décalé drôle ou sérieux?
Sérieux.
comme je te l’ai dis sur ton suivis, je les ai lu trop a la suite, du coup c’est devenu un peu indigeste, mais j’aimais beaucoup au début. mais après j’ai trouvé que c était toujours la même trame. Je crois qu’il me reste la vallée de la peur et les archives a lire, il faudra que je tente quand même. Sinon je suis d’accord avec toi, la serie avec Benedict Cumberbatch est très fidèle
Je crois qu’avec tous ses personnages récurrent (Lupin, Poirot, Sherlock, etc.) il vaut mieux ne pas enchainer au risque d’avoir l’impression de relire le même roman avec quelques variantes. Il faut reconnaitre qu’il n’est pas facile de se renouveler sans cesse.
Te voilà partie dans une nouvelle série ^^ Je ne sais pas comment tu fais et en même temps, ton rythme de lecture est assez époustouflant 🙂
BonneS futureS lectures 🙂
Si je devais terminer Lupin et Zola pour commencer une nouvelle série, c’est pas demain la veille que je rencontrerai Sherlock.