À l’est d’Éden de John Steinbeck

À l’est d’Éden (1952) de John Steinbeck, Prix Nobel de Littérature 1962, Traduction par Jean-Claude Bonnardot…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam Trask, épris de calme, Charles, son demi-frère dur et violent, Cathy, la femme d’Adam, un monstre camoußé derrière sa beauté, leurs enfants, les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l’auteur nous raconte l’histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord.

Avec les classiques, les grands classiques tel qu’À l’est d’Éden. Il n’est pas évident de donner un avis amateur intéressant tant l’oeuvre est commentée, analysée, définitivement installée sur son piédestal culturel et littéraire. Et pour corser l’affaire s’ajoute un imposant et déifiant Prix Nobel de Littérature pour John Steinbeck. Aller dire du mal de ce roman après ça.

Heureusement, ce n’est pas mon cas. Bien au contraire.

Il fallait que ça arrive un jour et voilà, c’est fait, je découvre John Steinbeck. Avec plaisir. Un vrai plaisir de lecture. Le style est agréable mais c’est surtout le récit (dans ce cas là on parle de fresque) qui m’a conquis avec les membres des 2 familles mises en avant. Des personnages forts, originaux sont les directeurs de cette histoire très intéressante qui se double d’un univers, la Californie de la fin du 19e – début 20e, en pleine mutation (dont j’ignorais tout je l’avoue), en tout cas, original dans mes lectures.

J’ai beaucoup aimé comment John Steinbeck, sans excès de dramaturgie, a dépeint la vie, la mort, avec une justesse, un équilibre dans le dit et le non-dit. Et l’émotion est là car c’est grandiose. Être proche des personnages, les connaitre profondément, les aimer ou les détester, c’est le goût que me laisse À l’est d’Éden. Une fresque réussie.

Quand on ajoute à cela des références bibliques en parallèle qui installe une dimension universelle, on obtient un roman magistral.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
4 comments to “À l’est d’Éden de John Steinbeck”
    • Oui et heureusement. Et comme je le dis dans la chronique, c’est un roman magistral.
      Mais vraiment, comment fais-tu pour lire et relire tous ses romans (même en ayant commencé très tôt).

  1. Les raisins de la colère m’a fait cette même impression, de coller au plus près du ressenti des personnages, de leurs émotions profondes et de leurs douleurs. C’était fort.

    D’à l’Est d’Eden, je me souviens du film avec James Dean ^^ (ahlala, j’étais fan et ado et fan :p)

    C’est vers Des souris et des hommes que j’aurais envie d’aller ensuite.

    • Après la lecture d’À l’est d’Éden, je me suis noté tous les titres en poche de Steinbeck, Les raisins… et Des souris… en tête. C’est dire si j’ai aimé. C’est fort, comme tu dis.

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