No-no-yuri d’Aki Shimazaki

No-no-yuri (2022) d’Aki Shimazaki…

Le résumé de l’éditeur : Originaire d’une petite ville de la région du San’in, Kyôko est une femme célibataire d’une grande beauté. Tout l’oppose à sa sœur cadette Anzu, divorcée, mère d’un garçon, céramiste reconnue. Kyôko, elle, poursuit depuis treize ans une carrière de secrétaire de direction dans une société de cosmétiques à Tokyo. Elle profite ainsi, avec légèreté, du magnétisme qu’elle exerce sur les hommes et s’épanouit au gré de ses voyages d’affaires. Mais le départ soudain de son patron et l’arrivée du nouveau, plus jeune, plus charmant, vont ébranler en elle bien des certitudes.

Si vous avez lu Suzuran, le personnage principal de No-no-Yuri est une connaissance familière. La grande soeur de Anzu. Aki Shimazaki nous raconte la trajectoire de Kyôko dans une grande entreprise, la trajectoire d’une femme libre qui assume ses relations masculines non conventionnelles.

Lecture facile, rapide comme souvent avec Aki Shimazaki, j’ai un peu moins aimé ce roman que Suzuran et c’est probablement l’absence de notion esthétique. No-no-Yuri, c’est le monde de l’entreprise, ses codes, ses règles avec un léger glissement avec une société américaine implantée au Japon.

L’intérêt est assez plat dans ce roman. J’ai trouvé la vision d’Aki Shimazaki, plutôt naïve et simpliste. Les relations amoureuses de Kyôko, elles aussi sont assez sirupeuses. Heureusement que le style élégant, sans exagération d’Aki Shimazaki nous donne un plaisir certain à la lecture. Comme un bon thé au coin du feu.

La douceur de l’univers de No-no-Yuri suffit à combler la finesse romanesque du roman.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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