Les vrais durs (2015) de T.C. Boyle…
Le résumé de l’éditeur de poche, Le Livre de Poche: Alors qu’il fait du tourisme en Amérique centrale avec son épouse, Sten Stensen, ancien Marine, sauve ses compagnons de croisière du gang armé qui les avait assaillis. À son retour, notre héros malgré lui n’aspire qu’à retrouver sa vie de paisible retraité sous le soleil californien. Seulement voilà, Sten a un fils, Adam. Et Adam ne va pas très bien.
Souffrant depuis longtemps d’une forme aiguë de psychose paranoïaque et délirante (il est notamment persuadé d’être la réincarnation d’un trappeur du xixe siècle), le jeune homme est tombé dans les filets d’une dénommée Sara Hovarty Jennings, de quinze ans son aînée. Sara vit seule avec son chien, et le reste du monde est son ennemi. Sous son influence, Adam va devenir incontrôlable et basculer dans la folie.
Un « road trip » magistral et trépidant.
Emmanuel Romer, La Croix.
Décapant. Les Vrais Durs sonde l’âme américaine. Du grand T. C. Boyle.
Sandrine Mariette, Elle.
Je connais T.C. Boyle pour d’anciennes lectures dont je ne me souviens plus rien. En regardant dans ma bibliothèque, je vois que c’est Talk talk, 25 histoires de mort et Un ami de la terre. Il ne me reste plus que le sentiment d’avoir bien aimé cet auteur, suffisamment pour avoir cumuler plusieurs livres. Alors, quand Les vrais durs me tombe entre les mains, j’ai l’impression que je vais retrouver le même sentiment. Mais…
Cela n’a pas été le cas! Alors, il est vrai que le style de T.C. Boyle, entrainant, fluide est agréable à lire mais je le trouvais diluer au possible dans la description des évènements qui surviennent. Et j’ai pensé que cela n’avance pas autant que cela aurait pu! Je me suis un peu ennuyé au milieu du roman.
Cette, les personnages sont suffisamment déjantés, foutraques pour me séduire mais dans Les vrais durs, je les ai trouvés dispersés dans leurs intentions, mal articulés les uns avec les autres. Il y a un certain flou dans chaque caractère en rapport avec sa position dans l’histoire. De plus, je n’ai eu que peu de sympathie envers eux et aucune empathie avec ce qui leur arrivait.
je ne sais pas ce que T.C. Boyle a voulu dire à travers l’histoire de Les vrais durs et c’est pour cela que je reste avec un sentiment d’inachevé en fermant ce roman. D’autant qu’il y avait matière pour faire une oeuvre plus compacte, plus homogène, plus cohérente et plus concise.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Un auteur qui m’est totalement inconnu. A découvrir par un autre titre que celui ci apparemment :p
Plutôt, oui, mais je sais pas quel titre C’era!