
Les Diables 1 (2025) de Joe Abercrombie, traduit par Jean Claude Mallé…
Le résumé de l’éditeur: Une épopée viscérale, crue, grinçante à souhait avec un cast de héros réjouissants de noirceur : découvrez la nouvelle saga de Joe Abercrombie, traduite en quinze langues et bientôt adaptée à l’écran par James Cameron !
L’Europe est au bord du gouffre.
La peste et la famine la ravagent, des monstres rôdent dans l’ombre et des princes avides ne songent qu’à leurs dévorantes ambitions. Une seule certitude demeure : les elfes reviendront, et ils mangeront tout le monde.
Mais parfois, les chemins les plus sombres mènent à la lumière. Des routes sur lesquelles les Justes n’ont pas l’audace de s’engager.
Enfouie dans les entrailles du splendide Palais Céleste, le fief de la foi, la Chapelle des Saints Expédients est un secret jalousement gardé. Car pour sa congrégation – un ramassis de monstres condamnés –, il n’existe pas de crimes interdits, de ligne rouge infranchissable… ni de mission qui finisse autrement que dans un bain de sang.
Pour l’infortuné frère Diaz, bombardé vicaire de la chapelle, le défi est de convertir au bien la lie de la terre afin qu’elle défende une noble cause : asseoir une voleuse sur le trône de Troie et réunifier les Églises d’Occident et d’Orient avant l’apocalypse à venir.
Quand on s’aventure en Enfer, mieux vaut avoir les Diables à ses côtés.
Cela fait quelques temps déjà que je prévois de lire Joe Abercrombie et sa trilogie de La Première Loi mais c’est finalement avec son dernier sortie, le 1er tome de Les Diables que je le découvre.
Les Diables, c’est de ses pavés qui se lisent toutefois assez vite car le style de Joe Abercrombie, s’épanouit dans les dialogues et les interactions entre les personnages. J’étais prévenu que l’auteur était plutôt moins soft que ses homologues du genre. Dans Les Diables, c’est plutôt un humour quelque peu vulgaire que je constate. Un peu lourd parfois. Surtout que la structure du roman amène une forme de répétition dans les aventures de l’héroïne. Entre une certaine lassitude au milieu du roman et cette ambiance très familière, ce roman ne respire pas la classe. Et pourtant.
Plus j’avançais vers la fin et le dénouement, moins il y avait cet humour et plus les personnages prenaient de l’épaisseur dans les intrigues secondaires. Le tout est devenu très romanesque et intéressant. L’histoire ménage de très bon rebondissements et mon avis a clairement basculé vers le positif à la fin du roman.
J’espère que le prochain évitera les écueils que j’ai relevé dans ce 1er tome.

