Une danse avec les dragons de G.R.R. Martin…
Dernière partie du cinquième volume, Une danse avec les dragons (tome 15), c’est enfin un vrai rôle pour les dragons, une vraie présence digne de leur portée mythique. Ils sont enfin sortit de la cave, plus grands, plus puissants, plus voraces que jamais et nous avons même une digression sur l’enlèvement de Daenerys par le dragon le plus sauvage des trois. La libération des dragons exacerbe les tensions politiques et le souffle de feu commence de peser sur Westeros.
Le résumé de l’éditeur de poche, ici : Le trône de fer 15 Une danse avec les dragons Daenerys a eu beau se plier à toutes les exigences du peuple de Meereen, rien n’y fait : la paix précaire risque à tout moment de dégénérer en un siège sanglant. D’autant plus que la jument pâle, cette peste incurable, continue de faire des ravages aux portes de la ville. Yezzan zo Qaggaz, le maître de Tyrion, figure parmi les dernières victimes en date. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le nain y voit une occasion unique de prendre la poudre d’escampette. Pendant ce temps, au Nord, les portes de Winterfell demeurent obstinément closes, tandis que la forteresse disparaît peu à peu sous un épais manteau de neige. Ses remparts servent-ils à protéger ses occupants de l’assaut de moins en moins probable des troupes de Stannis Baratheon, ou à sceller leur tombeau ?
À ce point, les multiples enjeux des familles qu’on aime (détester) s’entremêlent dans un tourbillon politique hallucinant. L’univers ultra-précis de George R.R. Martin est d’une telle justesse et d’une telle richesse qu’il n’est pas utile d’une fin. L’histoire alimente nos attentes sans lasser même si chaque lecteur doit être impatient de lire ce qu’il en est des multiples mystères qui s’éprennent tout le long du récit.
Vu l’âge de l’auteur, je lui souhaite ardemment d’être centenaire et qu’il parviennent à aller jusqu’au bout de ce projet titanesque. Même si la rumeur dit qu’il a laissé des consignes sur la suite et la finalité de l’histoire en cas de mort, cela ne serait, ne pourrait pas être du même niveau d’exigence. Il reste tant à écrire, tant de rebondissements, tant de morts à venir, de gloires et de temps à attendre avant la suite.
3 volumes restent à écrire et si l’on prend en compte les retards des précédents, on peut raisonnablement parler d’une bonne dizaine d’années avant d’avoir le point final de l’histoire. De bons moments de lecture en perspective.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…