Le Projet Bleiberg (2010) de David S. Khara…
Le résumé: Depuis hier, je ne suis plus aussi sûr d’avoir envie de crever, du moins, pas avant d’avoir tiré cette histoire au clair. Et en plus, j’ai de la monnaie à rendre. »
1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich.
De nos jours. États-Unis. Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient de mourir dans d’étranges circonstances. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt. Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issue d’un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek. Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?
Très chaudement recommandé par Gérard Collard lors du Magazine de la Santé, Le Projet Bleiberg à bénéficié à l’époque de cette sur médiatisation au risque, bien évident, d’être déceptif. Je ne saurais pas dire si ce fût mon cas mais ce premier roman édité de David S. Khara m’a surpris.
Vous avouerez que la couverture laisse penser que Le Projet Bleiberg est un roman sérieux, à dominance historique, tendance nazie. Offert à ma belle à sa sortie, je ne le lis que maintenant. Et ce qui m’a surpris d’abord, c’est le ton. David S. Khara est direct, sans fioritures, en un sens, familier. Et ça bouge. Du début à la fin. C’est effectivement un thriller mais je le rangerai dans les thrillers d’espionnage, plutôt que policier. Et j’ajouterai qu’il est franchement tourné vers l’action, débridée, naïve aussi, à l’américaine. L’entertainment comme objectif.
J’ai envie de dire qu’il y a tout ce que la couverture suggère sauf le sérieux du sujet. L’eugénisme est traité comme le ferait un James Bond. L’intrigue est correcte, naviguant entre 2(3) périodes mais faut pas s’attendre au thriller de l’année. Je pense que Gérard Collard s’est un peu emballé. Je crois avoir Le Projet Shiro en PàL mais j’ai peur d’une variante sur le même thème.
Si vous l’avez lu, n’hésitez pas à m’en dire 2 mots. De plus, je me demande si vous avez des critiques/chroniqueurs littéraires dont vous suivez les avis assidument.