La Porte des Enfers (2008) de Laurent Gaudé…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Roman rythmé, puissant et captivant, « La Porte des Enfers » oppose à la finitude humaine la foi des hommes en la possibilité d’arracher un être au néant. Par l’auteur du « Soleil des Scorta », prix Goncourt 2004.
Une fois de plus, Laurent Gaudé nous entraîne dans un récit contemporain au fort accent mythologique. La Porte des Enfers est un récit fort et puissant, peut-on dire biblique mais j’en dis déjà trop. Je suis de ses lecteurs qui aime ne rien savoir d’un roman qu’ils commencent. Il manquerait plus que j’en dise trop dans ma chronique.
Je vais essayer de donner l’envie de lire Laurent Gaudé sans rien dévoiler de l’histoire mais en disant quand même ce que j’ai pensé deLa Porte des Enfers.
Laurent Gaudé, c’est un style très agréable à lire. Toujours. Il sait décrire les sentiments, les transcender, les magnifier. Tout reste très juste et évident. Et c’est ce qu’il fait avec La Porte des Enfers. Il extrait, en alchimiste, l’essence de son histoire. Il nettoie de tout le superflue et nous livre une oeuvre épurée, brute (en un sens) et délicate.
Je regrette 2 petites choses avec La Porte des Enfers. La première est du à la répartition de la narration sur 2 époques, des moments qui recèlent des éléments très fort pour l’histoire, mais ces moments ne sont pas équilibrés, ne se répondent pas sur toute la longueur du récit. C’est surement du au besoin de maintenir un certain suspense mais j’ai ressenti un manque, une absence.
La seconde, c’est qu’une fois l’intrigue principale dévoilée, vers le milieu du roman, on se dirige inexorablement vers une fin attendue, convenue. Ce sont les 2 petites choses qui m’empêche de trouver ce roman de Laurent Gaudé très très bon mais que je conseille pour son évident plaisir de lecture.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Je crois que ma lecture de cet auteur n’est pas pour tout de suite. Je ne sens toujours pas le bon moment venu malgré toutes les qualités que vous lui trouvez ^^
C’est surprenant C’era car il y a dans son style un petit quelque chose, presque indéfinissable qui en fait un style particulier, du même ordre qu’Alessandro Baricco!
raaaaaaaaaaaaaah mais… On verra :p
Je crois avoir trouvé le titre par lequel je pourrais commencer… ^^
Ça y est, tu penses que c’est le moment pour lire Gaudé? Mais vraiment, tu te fais désirer… 😉