
Indigo de Chi-kit Kwong (scénario et dessin) et Raymond Kwong (scénario)…
Le résumé de l’éditeur: Journaliste pour un magazine spécialisé dans l’occulte, Ella Summer est une jeune femme peu sociable. Apprenant la mort étrange de son professeur d’université et mentor bien-aimé, qui semble s’être suicidé en mourant de faim, elle décide d’enquêter sur la véritable cause de la mort du professeur. Ce qu’elle va découvrir dépasse son imagination la plus folle. Sa destinée ne serait-elle pas de décider du sort de l’humanité, de la Terre… et de l’univers ?
Une couverture très belle. Des planches dont le trait me séduit. Et un duo d’auteurs inconnus par moi dont le nom de famille sonne mystérieusement. Plutôt les prénoms associés au nom. J’ai cherché un petit peu sur les internets et je n’ai rien trouvé de probant pour savoir qui sont vraiment les frères Kwong (mais ce ne sont peut-être pas des frères ?). Et puis, ces prénoms si opposés, Raymond et Chi-Kit, posent question. J’ai entre les mains Indigo, mais j’ai lu dans la foulée un second titre de ces auteurs, L’épiphanie de l’architecte.

Ce manga venu de Hong-Kong a une esthétique qui me charme totalement. Le dessinateur, Chi-Kit Kwong maitrise indéniablement le mouvement, aussi à son aise dans le maelström ésotérique que dans les chevelures aux vents. Du Mangaka haut de gamme qui nous offre un ou deux chapitres en couleurs de toute beauté.
Et je serais totalement fan de Indigo si l’histoire n’était pas un peu trop frontale et sans nuance. Je ne vais rien dévoiler mais on est sur des poncifs éculé de la Sf (#V) et le contre pied est qu’il n’y en a pas. Malgré tout, les deux auteurs Kwong s’en sortent honorablement avec cette base mais franchement, ce n’est pas ce que je retiendrai.
