In vino veritas (2024) de Irene G. (scénario) et Manolo Carot (dessin)…
Le résumé de l’éditeur: Quand l’ivresse délie les langues, les cÅ“urs et les corps au sein d’un groupe d’amis…
Tout part d’un simple jeu à boire au nouvel an, durant lequel chacun révèle son aventure sexuelle la plus secrète. Au fil de ces confessions impudiques, certains amis se reconnaissent, d’autres rient, s’étonnent, se fâchent… et les esprits s’échauffent, plus vite encore que le vin ne monte à la tête. Tromperies, trahisons, fantasmes inavouables : si vous saviez tout ce que vos amis vous cachent ! Manolo Carot (Akelarre, La Chute de Dante, Alice au pays du chaos…) et Irene G. signent avec In Vino Veritas un ouvrage aussi sensuel qu’intimiste. Alternant traits épurés et envolées graphiques, ce récit nous transporte, nous invite à un lâcher-prise salvateur et à l’acceptation de nos fantasmes… même les plus enfouis.
J’étais resté sur une déception avec Manolo Carot et Alice au pays du chaos. Faut dire que les couvertures extrêmement chiadées laissent penser que le contenu est du même calibre. Avec In vino veritas, je suis un lecteur prévenu et je n m’attend plus à trouver à chaque planche le même travail.
Avec un scénario d’Irene G. (sa femme), Manolo Carot explore des variantes stylistiques pour dessiner chaque scène souvenir des protagonistes de cette soirée entres amis. En érotisme, on va rarement chercher bien loin un scénario et In vino veritas peut se résumer en 3 lignes. Mais 3 lignes qui sonnent justes avec son lot de tromperies, d’amour fatigué mais d’amour quand même.
Là où le style d’Alice au pays du chaos me semblait bien trop frontal, criard, numérique et vulgaire, j’ai trouvé dans In vino veritas plus de chameaux planches de Manolo Carot.Â
