Carbone & Silicium (2020) de Mathieu Bablet (scénario et dessin)…
Le résumé de l’éditeur : 2046
Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d’une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante.
Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c’est lors d’une tentative d’évasion qu’ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent…
Tout d’abord, Shangri-La puis Carbone & Silicium, Mathieu Bablet fait l’unanimité des critiques. Quand l’occasion se présente, je tente cette dernière, une BD très ambitieuse.
C’est d’abord le style qui est incontestablement unique. Mathieu Bablet a un univers graphique marqué, précis mais je dois avouer que j’ai un problème avec les visages. Je ne suis pas le seul, j’ai lu qu’un qu’un autre lecteur a la même réticence. Mais bon, question style, c’est à chacun de juger si ça lui plaît ou non.
Concernant l’histoire, on est dans de l’anticipation partant du très court terme jusqu’à une lointaine prospective de futur. Y croire ou ne pas y croire, je devrais dire adhérer au thèse, cela n’a pas trop d’importance car il me semble que le thème de Mathieu Bablet est ailleurs. Dans la structure, dans les thématique plus humaniste que ce à quoi on peut s’attendre avec 2 IA comme protagonistes.
Je ne vais pas être aussi dithyrambique que beaucoup même si Carbone & Silicium a beaucoup de qualité et d’originalité. J’ai eu l’impression d’un éventail d’anticipation déjà lu ailleurs réunit sous une forme chroniquée seulement lié par les personnages centraux.
Certes Carbone & Silicium est une oeuvre fine, d’une ampleur rare pour un one-shot et le style de Mathieu Bablet n’est pas dénué d’élégance et de charme (si on excepte les visages). Malheureusement je commence a déjà oublié les détails de l’histoire. Pas vous?
Il est dans ma PALbd!
Tu as lu La belle mort? bien aimé aussi
A une conférence des Utopiales, Bablet a parlé (en réponse au modo) du physique de ses persos en disant qu’il y avait un peu de ses propres traits. Et c’est vrai (même s’il est bien plus beau).
Je trouve ça chouette de pouvoir identifier de suite un auteur de bd par ses graphismes marqués. Il a une patte comme d’autres l’ont dans leurs films ou romans.
Pas lu autre chose de Bablet mais très envie de lire Shangri-La. Je me note La belle mort. Et tu as raison, le style identifiable est un vrai plus au risque de déplaire à certain lecteurs, par goût. Mais je respecte les parti-pris.