Barré (2018) de François Clapeau…
Le résumé de l’éditeur: Au moment où il s’apprête à arrêter un braqueur de bijouteries, le lieutenant Donat Vigier est frappé par le syndrome de Guillain-Barré, une maladie auto-immune qui plonge le patient dans une paralysie progressive et le plus souvent réversible.
Sur son lit de réanimation, Donat est prisonnier de son propre corps.
Il doit pourtant stopper l’errance meurtrière de l’inquiétant braqueur, alors qu’un autre danger le menace insidieusement jusqu’à la porte de sa chambre d’hôpital.
De la tension des urgences aux frasques des étudiants en médecine, il découvre un univers déroutant où il ne peut avoir confiance en personne, pas même en ses propres sens.
Pas franchement féru d’ambiance médicale, je prends sur moi cet aspect là pour me lancer dans Barré et découvrir la plume « médicale » de François Clapeau. J’ai pensé dire plume « chirurgicale » mais ce serait trompeur sur le style sans aspérité de l’auteur. Sans aspérité ne veut pas dire sans aspérité ou sans intérêt.
Mais je ne vais pas cacher que lorsqu’a commencé les hasards romanesques nécessaire à l’évolution d’une intrigue (ici, c’est l’intrigue elle-même) cela ne m’aide pas à faire croître mon plaisir, plutôt le contraire.
Incontestablement, François Clapeau connait l’univers dont il parle, le médical et avec Barré, on a apprend un peu plus sur le syndrome Guillain-Barré. Et cette base est intéressante au développement d’une intrigue en forme d’exercice de style du genre : imaginer ce que doit vivre un homme conscient mais incapable de bouger auprès de qui une menace se précise. De bonnes bases d’un polar psychologique.
Cependant, Barré est le genre de roman à twist final. François Clapeau m’a embrouillé avec un twist qui aurait pu être convenable mais il me semble qu’il est désamorcé peu après si bien que je suis pas certain de ce que j’ai compris. Je serais curieux de voir ce que vous avez compris si vous l’avez lu.
Ce livre fait partie de la sélection Masse Critique de mercredi…
Mais bon, en lisant ta chronique, et en considérant que je n’aime pas spécialement l’univers hospitalier et les maladies, je vais passer mon tour…!
Je ne m’explique pas pourquoi je réponds si tardivement au message et je m’en excuse. Tu fais bien de passer ton chemin car la maladie de Guillain-Barré est la justification de ce roman.
L’histoire aurait pu me rendre curieuse mais je vais passer mon tour. Désolée donc de ne pouvoir toujours pas éclairer ta lanterne (enfin depuis le temps p-ê IRL quelqu’un y aura répondu)
Je viens de relire ma chronique et je devais être fatigué. Pour le coup, j’ai pas eu de réponse et n’ai pas trop chercher non plus.