Un étranger dans le miroir (1990) d’Anne Perry, tome 1 de la série William Monk, traduction par Roxanne Azimi.
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: William Monk, inspecteur de police chevronné, se réveille à l’hôpital. Violemment agressé il y a quelques semaines, il a perdu la mémoire. Ce qu’il s’empresse bien de taire à ses supérieurs, qui auraient tôt fait de l’exclure manu militari de la police londonienne. Revenu à la vie professionnelle, il mène parallèlement une enquête sur le meurtre d’un jeune aristocrate, survivant de la bataille de Crimée, et sur lui-même. Il découvre d’abord qu’il n’était ni très sympathique ni très aimé, et qu’il avait laissé tomber sa famille, d’origine trop modeste, pour mieux réaliser ses ambitions. Il se rend compte aussi qu’il avait été mêlé de très près au meurtre sur lequel son supérieur, qui veut sa peau, le laisse investiguer.
Un étranger dans le miroir, c’est avant tout, pour moi, la découverte d’un univers, celui de l’autrice Anne Perry. Je ne m’attendais pas à une révolution stylistique et on est effectivement dans une sorte de classique de genre. L’attrait de ce premier tome de la série William Monk est déjà dans l’état amnésique de l’enquêteur qui, en plus de stimuler la narration, ajoute du piment et de l’intérêt aux relations habituellement basiques entre les éléments de la hiérarchie policière ou autres.
L’intérêt vient aussi du contexte social et culturel d’une Londres victorien du XIXe siècle que je ne connaissais pas. Entre une guerre de Crimée et son corollaire de malheur et une grande prégnance donnée à l’importance des classes sociales, Anne Perry tisse une enquête intéressante. Avec un peu d’expérience, on peut deviner vers qui tendre ses soupçons même si les mobiles restent opaques. L’ensemble est convaincant.
De plus, Anne Perry se tire très bien des nombreux personnages qu’elle met en scène et je me demande bien ce qu’ils vont devenir dans les prochaines enquêtes de William Monk.
Je vais donc probablement mettre la suite d’Un étranger dans le miroir dans ma wishlist pour voir ce que cette série a dans le ventre et je ne doute pas d’avoir de nouvelles surprises.
c’est ce que j’aime dans cette série: les personnages et l’évolution de leurs relations, c’est toujours très intéressant à lire selon moi à tel point qu’en général l’enquête reste en arrière plan! 😉 bonne continuation dans la saga 😉
Merci Cassie.
Cela amène ma question, tu en es a quel tome? Et est-ce toujours de qualité égale?
Et une nouvelle série en cours, une! 🙂
J’ai un Anne Perry dans ma bibli, qui entend douillettement que je m’en saisisse ^^ Je ne suis pas certaine qu’il appartienne à la série Monk… Là son titre m’échappe et aucun de ceux listés ici ne me le remettent en mémoire…
Wait and see. Bonne lecture en tout cas, tu sembles apprécié.
Et ça me fait mal cette série avec ces 24 tomes. Mais pour celle-là, je ne me sens pas l’obligation de la finir. Je vais lire les 3-4 premiers et je verrais bien.
je suis contente que tu l’aies apprécié et tu résumes fort bien les points forts de cette série, alors j’espère que la suite te plaira.
Après il est évident qu’il n’y a aucune obligation de tout lire puisque les enquêtes se terminent dans chaque tome (ou presque…) 🙂
Je me forcerais pas pour lire la suite, surtout que tu as suggéré que c’était vraiment bien.
J’avais repéré l’autrice (que je n’ai jamais lu). Il semblerait que quelques tomes de sa prose se déroulent durant WW1. Je ne sais pas s’il s’agit de la série au coeur du présent fil. Mais votre enthousiasme commun me pousse à chercher plus avant.
Alors je suis vite fait allé voir et ce n’est pas cette série William Monk, c’est la série JOSEPH ET MATTHEW REAVLEY. Mais je ne peux pas en dire plus, je ne connais pas.
Vu. Merci
j’ai vengeance en eau froide et j’ai lu les aventures de thomas pitt (enfin un seul) j’avais bien aimer
Le tome 22 de la série que j’ai débuté. Pour l’instant, je ne me voie pas me lancer dans une nouvelle et si longue série.