Origin (2017-2019) de Boichi…
Le résumé de l’éditeur: Tokyo, 2048. La mégalopole est désormais le nid du terrorisme et du crime. Lorsque la nuit tombe, de mystérieux meurtres y sont perpétrés. C’est l’œuvre d’une poignée d’androïdes aux sombres desseins pour le genre humain. Mais l’un d’entre eux s’oppose au macabre projet. Son nom : Origin.
On peut dire que je suis fan de l’univers (assez basique convenons-en) de Boichi. Sa série Sun-Ken Rock développe le culte du corps forgé et de l’âme pure que son dessin, chef d’oeuvre de précision lorsqu’il s’agit des musculatures masculines et des formes féminines, magnifie. Dans Sanctum, Raqiya il exprime les même principes vertueux dans le domaine de la religion. Il est au scénario d’Origin, une série Sf en 10 tomes qui parle d’Intelligence Artificielle et de robotique.
À sa manière caractéristique, Boichi tisse son histoire avec le fil conducteur psychologique de la verrue, même dans la tête d’une IA qui se questionne sur le sens de la vie, sur ses options de développement. Boichi pousse à fond les curseurs entre l’action et l’anticipation.
J’ai trouvé que la réflexion concernant les IA tombait un peu à plat. Les raccourcis obligatoires pour avoir un minimum de rythme et les exagérations grossières ont eu raison de mon assentiment.
Il reste qu’Origin est un bon divertissement et les dessins de Boichi sont toujours aussi sculpturaux avec cette passion du costume, de la chaussure de marque portée sans chaussette pour les hommes et des chaussures à lanières et talons pour les femmes.