Lorraine brûle de Jeanne Rivière

Lorraine brûle (2025) de Jeanne Rivière…

Le résumé de l’éditeur: La narratrice prend le TER aux aurores pour aller travailler au bureau 48, elle s’occupe de son fils, Tarzan, et rend visite à sa grand-mère dans une cité ouvrière où demeurent ses plus beaux souvenirs d’enfance. La nuit, elle joue de la batterie dans des groupes nommés Tranchée, Salo ou Catacombes, écume les clubs underground de Lorraine et d’ailleurs. Les gens qui l’entourent sont anarchistes ou queers, impriment des fanzines sur des boîtes d’emballage de méthadone, ont toutes sortes de pratiques sexuelles atypiques … Elle se demande comment tenir d’un seul bloc dans une vie aussi éparse.

1 mois après la lecture de Lorraine brûle, il ne me reste plus grand chose de l’histoire, tout juste ce sentiment de primo roman qui envoie du style à tour de bras sans une assise romanesque solide. Ce ne sont pas les fils conducteurs de chapitre en chapitre, parfois incompréhensibles qui peuvent suffire.

Il m’a fallu lire le résumé pour rafraîchir ma mémoire sur ce premier roman de Jeanne Rivière et malgré cela, il m’est difficile de raconter ce qu’il s’y passe.

Heureusement, quand je parle du style, je parle de cette propension de l’autrice à balancer des phrases comme des paroles d’une chanson qui parle de la société (beaucoup) et de ce que l’autrice en pense (beaucoup). De l’auto-fiction peut-être pas assez ouverte pour séduire un plus large lectorat. Si j’aime les textes stylisés comme celui-ci, encore frais et naïf, plein d’espoir et d’énergie, je ne peux m’en contenter. L’histoire est la base d’un roman.

Lorraine brûle ne m’a pas assez convaincu pour avoir envie de retenter Jeanne Rivière lorsque son deuxième livre sortira. Comme une impression de feu de paille.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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