Les Sept Divinités du bonheur (2022) de Keigo Higashino, traduit par Sophie Refle…
le résumé de l’éditeur: Aoyagi Takeaki, un homme d’une cinquantaine d’années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l’enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d’un quartier d’affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s’avère innocent ?
L’année dernière, j’avais découvert le style de Keigo Higashino avec Le nouveau. J’avais bien aimé son approche du polar et je tente à nouveau l’expérience avec Les sept divinités du bonheur de la rentrée littéraire 2022. L’auteur y reprend son enquêteur, le fameux Kaga et c’est reparti pour une enquête, loin des codes du genre tel que les voie les américains ou même les européens.
Ce qui surprend en premier lieu, c’est que les enquêtes que Keigo Higashino concoctent sont empreintent de respect, de politesse et d’empathie. Je ne sais pas si on est proche de la réalité, en tous cas, celle-ci est reposante. Les sept divinités du bonheur déborde d’humanité. Ça se trouve dans l’intrigue, dans les échanges entre les personnages, etc.
Bien sûr, il y a un meurtre mais tout est plus calme là où les thrillers habituels sont nerveux. En cela, Keigo Higashino fait preuve d’une originalité bienvenue.
On va pas crier au génie et niveau intensité émotionnelle, on est dans une empathie modérée. Ce que j’aime dans les romans japonais, c’est que j’y trouve un monde avec ses codes bien différents des nôtres et ça relativise notre perception du monde, nos certitudes et surtout, ce que l’on considère comme être des références mondiales.