Le Côté de Guermantes (1921-1922), 3e tome de À la Recherche du temps perdu de Marcel Proust…
Le résumé de l’éditeur: Sur la route qui mène de l’enfance à la vieillesse, des joies de Combray à la perte des illusions du Temps retrouvé, Le Côté de Guermantes signe la fin de l’adolescence. On y observe l’aristocratie parisienne à travers les yeux d’un jeune bourgeois. Deux amours impossibles et douloureuses s’y nouent : la passion du Narrateur pour Oriane de Guermantes, et celle de son ami Saint-Loup pour l’actrice Rachel. Le salon mondain est un microcosme qui révèle ce qui intéresse en profondeur le romancier : la lutte de l’intelligence contre la bêtise, la force de la confrontation des points de vue, la richesse de la fluidité des identités.
Le Côté de Guermantes est le témoignage mélancolique d’une époque en transition, qui court à la guerre de 1914. Le spectre de l’affaire Dreyfus plane sur tout le roman et en divise les acteurs. La lucidité et le pessimiste de Proust s’y expriment avec vigueur. Dénonçant le règne des apparences, le romancier met son extraordinaire talent d’observateur au service d’une satire sociale. Il fait de l’ironie une arme de combat, et de la méchanceté un art. Le Côté de Guermantes est le roman le plus drôle de toute la Recherche. Il est aussi le plus sombre : s’y jouent la maladie de la grand-mère du Narrateur, et celle de Swann. Mais par-dessus tout, c’est l’émerveillement devant le mouvement de la vie qui emporte le Narrateur et son lecteur.
3e tome de À la recherche du temps perdu, gros pavé, Le Côté de Guermantes m’a passablement ennuyé. J’avais apprécié les 2 tomes précédents et je pensais que ça allait être de même pour les 7 tomes et je tombe sur celui-ci.
Après l’enfance et l’adolescence, cette fois, le narrateur, Marcel Proust, raconte avec le talent incroyable de se faire presque disparaitre, cette période où le jeune homme, futur écrivain prépare son oeuvre littéraire tout en se faisant son réseau de nantis, de bourgeois, de privilégiés.
Je n’ai pas aimé cette répétition des rencontres dans les salons, des hiérarchies dans les classes sociales, des amitiés polies et autres joyeusetés mensongères. Je n’aime pas le réseautage et j n’aime pas le lire d’autant que la peinture de l’époque, ce tableau extraordinaire que la prose de Marcel Proust magnifie, perd son côté réaliste par la naissance de l’oeuvre à venir dans le roman. La mise en abime donne à Le Côté de Guermantes ce côté studieux, préparé, façonné pour devenir le roman qu’il est devenu.
Je maintiens que l’oeuvre est prodigieuse mais ce tome-ci ne m’a pas enthousiasmé.
À la recherche du temps perdu
1. Du côté de chez Swann
2. À l’ombre des jeunes filles en fleurs
3. Le Côté de Guermantes
4. Sodome et Gomorrhe
5. La prisonnière
6. Albertine disparue
7. Le Temps retrouvé
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Dommage, moi j’avais bien aimé sa description remplie d’humour de la haute société!