La Pomme Prisonnière (2014) de Kenji Tsuruta…
Le résumé de l’éditeur: Mariel Imari aime manger, boire et dormir. Elle aime aussi les chats. D’ailleurs, elles et les félins se ressemblent un peu, et se côtoient souvent. Au rythme nonchalant de journées oisives, découvrez l’intimité de Mariel Imari !
La Pomme prisonnière ressemble à une sorte de galerie d’art narrative. On y (re)découvre tout le talent de Kenji Tsuruta, ses décors somptueux, ses personnages aux moues boudeuses et aux corps élancés, dont la mise en valeur est poussée à son paroxysme par l’exposition du nu. La vie quotidienne et intime de Mariel Imari, que l’on a pu découvrir dans Forget-me-not, est ici mise en scène par petites pastilles humoristiques dont se dégage une tranquillité apaisante, comme un jour de congé passé sous la couette.
À la recherche de manga originaux, je me suis penché sur La Pomme prisonnière de Kenji Tsuruta. La situation pas nette d’une ville d’eau, Venise ? mais une Venise désertée, quoi que. Une fille, souvent nue, toujours entourée de chats qui l’accompagnent, qui la confrontent. Une succession de scénettes sans lien et pire, qui change la toile de fond, fait que j’ai pas compris le projet.
Au début, il y a quelques illustrations de mangaka qui rendent hommage, dans leur style à l’héroïne de Kenji Tsuruta. Mais chacun ont-ils aussi dessiné une des scènes hétéroclites qui suivent et qui forment La Pomme prisonnière ? Ce n’est pas clair. Peut-être Hita bita, ce manga, est sorti fragmenté dans diverses publications hebdomadaires et a été compilé dans ce recueil La Pomme prisonnière ? Je ne suis pas encore tombé sur l’information.
J’ai quand même apprécié la ballade dans cet univers de fin de monde ou l’héroïne évolue lascivement entres eaux et chats. J’ai aimé certains passages équivoques mais abordés avec une certaine grâce. J’ai aimé l’étrangeté de l’univers de Kenji Tsuruta. C’est déjà pas mal.