
La jument (2008) d’Esparbec…
Le résumé de l’éditeur: Rien ne prédestinait Mélanie à devenir une « jument », aucune anomalie génétique, en tout cas : c’était une femme comme tant d’autres, qui s’ennuyait et ne savait trop quoi faire de sa peau. Après avoir couché avec les maris de toutes ses amies, la jeune épouse de Me de Challonges décide, pour se changer les idées et « se donner un peu de mouvement », de faire de l’équitation. Un beau matin, après avoir accompagné ses enfants à l’école, elle se rend à l’écurie d’Hugo von P., le maître du manège. Mais là , notre apprentie Messaline va vite s’apercevoir qu’on dresse deux sortes de juments. Toutes ne servent pas de montures aux mêmes cavaliers…
Étonnante sélection que j’opère dans mes choix de littérature érotique avec La jument d’Esparbec et Princesse Johanna de Léo Barthe que j’ai lu peu après. Tout deux ont une thématique équine avec laquelle pourtant, je n’ai aucune affinité.
Esparbec, je commence à connaitre le pornographe et son approche délurée du sexe. La jument nous plonge dans le monde équestre et tout son lot descriptif qui emprunte aux chevaux pour parler de la femme. C’est pas bien subtil mais Esparbec fait monter la sauce petit à petit avec ce sens de l’abjection joyeuse.
Une nouvelle fois, il émoustille le lecteur avec des scènes borderline mais parfaitement acceptées par les protagonistes et donc, par nous. C’est léger, sans autre prétention que le divertissement libertin.
La jument est donc une belle réalisation pornographique quoique discutable sur l’approche dominant/dominée quelque peu archaïque selon moi. On lui pardonne. C’est de son époque.