El Gaucho (1995) d’Hugo Pratt (scénario) et Milo Manara (dessin), traduit par Christine Verniere…
Le résumé de l’éditeur: Début du XIXe siècle, sur le Rio de la Plata, devant Buenos Aires. La marine britannique est sur le point d’envahir la ville, tenue par les espagnols. Objectif : susciter l’indépendance de cette colonie du bout du monde… pour le plus grand profit de l’Angleterre.
Après Un été indien, je voulais rapidement renouer avec la vision sensuelle et débridée de l’histoire version Milo Manara. Je ne me lasse pas de sa vision des femmes, un regard fantasmé et amoureux du beau sexe. Dilué dans les aventures épiques concocté par Hugo Pratt, El Gaucho me plaît.
Je pourrai reprendre la chronique d’Un été indien car les ingrédients sont à peu près les mêmes. Les dessins de Milo Manara ont toujours ce petit côté rétro. Il me semble moins à l’aise quand il s’agit de dessiner des petits détails mais tellement évocateurs dans les postures qu’on se laisse prendre à l’histoire.
Hugo Pratt nous emmène encore à l’époque des possibles, celle où il fallait se battre pour avoir ce qu’on voulait, celle des frontières mouvantes. L’ère des conquêtes est celle des hommes loin de chez eux dont la nature profonde s’exacerbe, chevaleresque ou fourbe, douce ou brutale. El Gaucho est une histoire d’amour, une histoire universelle dans lesquelles protagonistes bravent l’adversité pour se retrouver. C’est beau l’amour, vous ne trouvez pas?
Rôôôôôôôô. Manara et les femmes. J’adore.
Il me fait le même effet. De l’autre côté, tu connais l’oeuvre de Pratt?
Je connais les deux (Pratt un peu moins et surtout via Maltese). J’aime bien le mix des deux (mention spéciale pour « H.P. Bergman »), Manara aux manettes dessin. Je n’ai aucun souvenir de ce « El Gaucho » (itou pour « l’été indien »). Je l’ai peut-être. Je vais chercher.