Chroniques de jeunesse (2021) de Guy Delisle (scénario et dessins)…
Le résumé de l’éditeur: La Birmanie, Jérusalem et maintenant le passé… Avec la justesse et la finesse qu’on lui connaît, Guy Delisle nous entraîne pour un 3e voyage, dans son Québec natal, au coeur d’une usine à papier où il fut employé.Vous ne le saviez peut-être pas mais avant d’être un célèbre auteur de bandes dessinées, le jeune étudiant Guy Delisle a travaillé trois étés dans une usine à papier. À partir de cette expérience de jeunesse, il dresse un portrait drôle et tendre du monde du travail et questionne les relations qu’il entretient avec son père, lui-même salarié dans l’usine.
Tout juste sorti dans les bacs, je fais confiance à mon libraire et je me laisse tenter par ces Chroniques de jeunesse de Guy Delisle. Tiens, après Yellow Cab de Chabouté et Benoit Cohen, c’est encore un récit. Pour le coup, on change d’univers. Partons donc au Canada, au Quebec plus précisément.
Si je vous dis que Guy Delisle explore cette partie de son passé par des dessins d’une simplicité désarmante, dans un dégradé de gris, cela semble un peu tristoune mais détrompez-vous. Chaque case ou presque est illuminé d’une touche de jaune, souvent le tee-shirt du jeune Guy Delisle.
Et j’ai bien aimé cette immersion dans la papeterie ancestrale, les anecdotes du milieu ouvrier. Il y a de la tendresse et de la bienveillance. On y découvre les années charnières qui ont fait de Guy Delisle, le dessinateur professionnel qu’il est devenu.
Quand je pense que Guy Delisle se croque avec un visage en trois traits, presque un triangle, je suis surpris que ça fonctionne et ça fonctionne bien. J’ai été séduit par ses Chroniques de jeunesse et je me demande comment Guy Delisle a traité graphiquement ses autres Chroniques.
bon je suis restée sur un sentiment pas très positif après la lecture des Chroniques Birmanes (il me semble… ça remonte à x années hein). Je l’avais trouvé malheureusement un brin condescendant avec les humains de ce coin de la Terre, un sentiment de supériorité qui m’avait déplu…
Ha, j’ai pas lu d’autre BD de cet auteur et pour ce retour sur sa jeunesse, je n’ai vu que beaucoup de tendresse.