Bobby Mars forever (2020) d’Alan Parks, traduit par Olivier Deparis…
Le résumé de l’éditeur: Après «Janvier noir» et «L’Enfant de février, la troisième aventure de l’inspecteur Harry McCoy.
Nous sommes toujours à Glasgow en 1973. En ce mois de juillet, Bobby March, héros local qui a réussi dans la musique, est retrouvé mort d’une overdose dans une chambre d’hôtel. Parallèlement, la jeune Alice Kelly, adolescente solitaire, a disparu. Autre disparition inquiétante, celle de la nièce du chef de McCoy qui avait de mauvaises fréquentations. McCoy est chargé d’enquêter. Toujours aussi dangereuse, la ville de Glasgow n’a rien perdu de sa noirceur…
La série McCoy avance bon train et avec ce troisième opus on fait un bon en avant et le titre, Bobby Mars forever ne correspond plus au mois de l’année durant laquelle se déroule l’intrigue de ce polar d’Alan Parks.
Cette fois, c’est en été que cela se déroule. Et Glasgow, en été, ça fait à peine plus rêver que Glasgow le reste de l’année. Alan Parks nous fait respirer les effluves de la saleté poisseuse et dégoulinante de la sueur et de la chaleur accablante comme peut l’être le froid et la pluie aux autres saisons.
Dans le commissariat, les bases et la hiérarchie ont glissé et l’enquête se divise en plusieurs arcs qui s’entrecroisent. Vies privées, vies publiques et vies professionnelles font naitre des tensions internes qui stimulent ce roman.
Les personnages principaux prennent de plus en plus d’épaisseur et c’est une des grandes forces de Bobby Mars forever et on a vraiment envi de savoir ce qu’ils deviennent dans les tomes suivants.
Avec ces trois premiers tomes, Alan Parks fait un sans faute. Je me régale à chaque fois.
