Rois du monde 2. Chasse Royale 1. De meute à mort de Jean-Philippe Jaworski…
Le résumé de l’éditeur : Voici neuf ans que le haut roi Ambigat m’a admis à sa cour. Voici neuf ans que j’ai trouvé ma place parmi les héros bituriges.
Toutefois, quoiqu’il demeure redoutable, le souverain vieillit. Sa force vitale s’épuise et les royaumes de la Celtique déclinent. Nos troupeaux sont malades. Nos blés pourrissent sur pied. Les jeunes fils du souverain meurent… La disette et le mécontentement grondent au sein des tribus. Si les dieux se sont détournés du haut roi, que feront les chefs des nations clientes? Certains ne rêvent-ils pas de renverser Ambigat, de s’emparer du pouvoir, de restaurer la prospérité?
Et moi, Bellovèse! Moi qu’Ambigat a jadis privé de son père et de son royaume! Moi qu’Ambigat a naguère voué à la mort! Quel parti épouserai-je? Deviendrai-je un chasseur de roi? Ou serai-je le jeune roi traqué par la meute?
Soyez attentif ! Chasse royale 1, c’est la 1re partie du tome 2, de Rois du monde. Et ce tome-ci confirme tout le bien que j’ai pensé de la fantasy de Jean-Philippe Jaworski avec Même pas mort. Quelle claque ! Mais quelle claque !
D’abord le style. Rien à redire. C’est pas le style le plus facile d’accès mais il est d’une richesse, d’une justesse par rapport au thème, d’une épaisseur assez rare. L’exercice de style habituel de renommer les choses, créer des néologismes semble avec Jean-Philippe Jaworski, relever d’un autre objectif. Ces mots et expressions rares ou nouvelles ne sont pas là pour appuyer la fantasy de l’auteur mais plutôt pour servir l’immersion. Sans plus. Et c’est parfait.
Jean-Philippe Jaworski, à mon sens, redéfinit la guerre et la psychologie du guerrier. Finalement, les héros des autres romans, ne sont que des enfants de choeur. Rois du monde est un univers fantasy d’une puissance rare. Et pourtant, c’est une énième histoire de rois et de chevaliers.
Totalement homérique avec ses Héros, ses Dieux, Chasse royale nous plonge auprès de l’un d’eux, dans des intrigues de pouvoir, les pieds dans la boue et le sang. On a la sueur. On a la haine. On a la peur. On a l’excitation.
Jean-Philippe Jaworski nous raconte cette histoire sous la forme de grandes scènes, longuement exposées et quelques flashbacks qui complètent peu à peu les trous laissés par le précédent tome. J’en dis pas plus, d’autres tomes suivent. Et je dois avouer, j’ai rarement été aussi enthousiaste.