Poétique de l’égorgeur de Philippe Ségur…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Sous son apparente tranquillité, Nid cache un esprit tourmenté. L’univers entier l’inquiète. Universitaire le jour, il devient pour ses filles, à la nuit tombée, un conteur passionné d’histoires sombres et cruelles qui traduisent ses angoisses secrètes. Un jour, sa redoutable création le rattrape : Yagudin, un criminel maléfique aux mains percées, a décidé de s’en prendre à sa propre famille…
Philippe Ségur, professeur agrégé de droit, enseigne à l’université de Perpignan. Il est notamment l’auteur de Métaphysique du chien (prix Renaudot des lycéens 2002), Autoportrait à l’ouvre-boîte, Seulement l’amour et Écrivain (en 10 leçons), disponibles en Points.
L’humour, le suspense et la folie font de ce roman surprenant un merveilleux moment de lecture.
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Poétique de l’égorgeur, après Métaphysique du chien et Autoportrait à l’ouvre-boîte est le 3e roman de Philippe Ségur. Je me suis lancé dans la relecture de ses premiers romans car j’en gardais le souvenir d’une plume agréable à lire, un ton décalé et assez original. Philippe Ségur est un auteur reconnu qui cumule les prix littéraires.
Par exemple, pour Poétique de l’égorgeur, il a reçu le Prix Ronsard, le Prix Helbéa et le Prix France Bleu Berry. Et faire autant l’unanimité n’est pas du qu’au hasard.
Poétique de l’égorgeur, c’est un postulat de départ qui ressemble à beaucoup de ce qu’est la production littéraire française à succès, c’est à dire une autobiographie romancée. Le personnage principal, Nid, partage beaucoup avec son auteur. Et par delà, l’histoire, les préoccupations de l’auteur apparaissent en filigranes. Puis, l’histoire romanesque reprend le dessus.
Petit à petit, la situation bascule pour échapper au personnage principal, et nous avec lui. On se raccroche aux éléments du mystère qui ne cesse de s’épaissir et envahir la vie de ce protagoniste.
Avec Poétique de l’égorgeur, Philippe Ségur a écrit un roman finement équilibré, le quotidien et le mystère, le vrai et le faux se répondent. Chaque élément est justement distillé tout au long du roman.
Rythmé du début à la fin, on se prend volontiers à tenter de démasquer le méchant Yagudin, celui qui rend fou notre personnage principal. La bonne dose d’un certain humour jalonne le roman et en fait une oeuvre plus légère, plus fraiche.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Intrigante cette histoire et puis, moi, les esprits tourmentés ça me fascine 🙂
Celui-ci te plaira alors! Et ses deux précédents également…
Attends mais ce livre n’est pas dans ma PaL comment se fait-il? Je suis passée à de ce livre? La chose ne peut plus durer. Et hop dans ma PaL.
Tu dis cela car tu connais Philippe Ségur, Miss ou Mr?
Miss!
Sous les conseils d’une amies j’ai lu Vacances aux pays perdu j’ai adoré la dérision dont a fait preuve l’auteur, son ton synique.
Je viens de vérifier, Vacances aux pays perdu est dans ma bibliothèque et je l’ai lu en 2010 mais je ne me rappelle de rien sur ce roman! Je vais devoir le relire comme j’ai relu ses 3 premiers. J’ai d’ailleurs été un peu déçu de Métaphysique du chien dont je gardais un bon souvenir.
la honte comment j’ai écris cynique!!!!
À ta place, j’irais me cacher 😉