Mezkal (2021) de Kevan Stevens (scénario et dialogues) et Jef (dialogues et dessin)…
Le résumé de l’éditeur: Un jeune américain part à l’aventure après la mort de sa mère. Il va croiser une jeune femme au sang indien sur laquelle veille un chaman aux étranges pouvoirs. Mais aussi l’un des plus grands cartels mexicains pour qui il va être forcé de travailler. Vananka n’aura qu’une idée en tête : retrouver sa bien-aimée, détenue par une famille de Hell’s Angels…
La couverture laissait penser à quelque chose de différent mais quand j’ai feuilleté quelques pages, j’ai été saisi par les couleurs débordantes des cases de Mezkal. Puis, les dessins de Jef, gueules difformes, exagérées qu’exacerbent les couleurs ultra pop donnent un mélange détonnant. Du coup, j’ai eu très envie de la lire et même si, apriori, ce n’est pas ma came.
Très rapidement, le scénario de Kevan Stevens m’a embarqué. Un air de fifties pour le personnage principal qui baladent nonchalamment sa tignasse de rocker et un roadtrip qui nous amène au Mexique. Il y a tout dans cette BD. Les personnages bien caractérisés nous permettent d’accrocher à Mezkal car ils évoluent de manière intéressante.
Mezkal tient donc très bien, sur les 2 piliers que sont l’histoire béton, bien pensé du début à la fin et un style de dessin unique, assumé. Il ne faut pas avoir peur d’une certaine violence, Mezkal est une BD adulte, pas un guide touristique pour visiter Cancun ou Teotihuacan.
Je crois l’avoir lue cette bd… c’est quand tu as dit qu’il était parti à l’aventure après le décès de sa mère que ça a fait tilt (en plus du titre qui me parle)
C’est pour ça que j’ai débuté le blog, comme un palliatif à ma mémoire défaillante. 😉