Les sables de Basile Galais (sortie en aout 2022)…
Le résumé de l’éditeur: Une Cité portuaire, une succession de dérèglements, de disparitions : un enfant, un morceau de terre, un Guide Suprême déjà mort plusieurs années auparavant… Ronde de personnages saisis au cœur du vertige – des hommes et des femmes « qui tombent », en somme -, mystère topographique, plongée dans les sables mouvants de l’intranquillité contemporaine, un premier roman-monde en haute définition et diablement DeLillien par un auteur-regardeur de 26 ans doué d’une puissance d’évocation impressionnante.
Roman de la rentrée littéraire 2022 chez Actes Sud, le pitch de Les sables de Basile Galais suscita chez moi une curiosité que j’ai étouffé par la lecture du roman. Promesse stylistique. Courage éditorial. On avance dans les marges à la frontière de l’artistique. Soit !
Quand je parle de style littéraire, je fais souvent référence à agencement des mots, les choix lexicaux, l’ambition des phrases à être explicites ou sibyllines. Cela peut être la structure de la narration, souvent plus difficile à déceler pour le lecteur distrait que je suis. Pour Les sables de Basile Galais, le style est un tantinet hors de ma définition.
Ce roman est un roman à la marge. L’univers décrit relève du sensoriel, limite de l’abstraction. Chaque paragraphe donne la voix à un personnage qui existe dans la même unité géographique incertaine. Les sables est un passage de relais avec un évènement puissant et global dont le sens est peu précis (ou trop ?).
je n’ai pas trop aiméet c’est probablement car je n’ai pas compris les ambitions de l’auteur, ni le sens de Les sables. Je ne suis pas rentré dans ce roman de Basile Galais qui pourtant, me semble-t-il mérite un peu d’attention car il est clairement en dehors de cette production stylistiquement sans goût. À tout égard, ma sensibilité ça plutôt vers Marin Fouqué dont le style a plus de sens.
J’avais involontairement zappé ta chro. Elle m’intrigue. Autant pour le roman lui-même. Le titre m’est donc désormais en PAL histoire de satisfaire ma curiosité éveillée. D’autant que les récits où les sables tiennent la bonne part m’intéressent.
Le titre est un peu trompeur, il n’y a pas tant de sables que ça. Et je me demande comment tu vas percevoir ce roman. Il me semble qu’il peut être interprété différemment selon les expériences de chacun.
Oui. C’est la perception que j’en ai. D’où l’intérêt de lecture et d’un ressenti ultérieur comparé.
Tu envisages la lecture prochainement ?
Oui, mais çà dépendra:
1 – de mes disponibilités à me rendre en ville.
2 – des priorités, en cette rentrée, que je dois accorder à des SP attendus mais qui ne viennent pas ou avec un retard qui bouscule tout. Je me dois d’en prioriser néanmoins les chroniques.
Les Sp demandent un minimum d’organisation et de disponibilités, c’est sûr.